
La vie est une aventure bien étrange, chaque personne né avec pour final la mort, c’est le premier des paradoxes humains à mon sens. Souvent je me laisse prendre à ces réflexions existentielles qui finissent toujours par avoir raison du peu de bon sens que j’ai. Mais qu’y a-t-il à faire d’autre dans un train en direction pour Poneyville et que l’on a plus un seul livre à lire ni musique sur son inutile portable high-tech ? La route depuis Manehatan prenait environs cinq heures, cinq longues et ennuyeuses heures pour me remettre à broyer du noir.
J’avais dû quitter ma grande ville natale pour aller vivre en province. Je me souviens précisément encore du jour où je suis rentré du lycée en fin d’après-midi et que j’ai vu ma mère assise sur le canapé en cuir blanc dont je préfère ne pas imaginer le prix, son thé noir sur notre table a chevet outrageusement chère. Sa seul présence à cet heure-là de la journée m’avait laissé perplexe, aussi quand elle m’a demandé de m’assoir sur le fauteuil en cuir blanc à sa droite je me suis immédiatement demander ce qu’elle avait découvert à mon sujet qui aurais pu justifier autant d’intérêt pour moi de sa part. Le souci était qu’elle pouvait être qualifié comme étant ce que ce qu’on appelle couramment un bourreau de travail aussi j’ai était naïf de croire qu’elle voulait me parler d’autre chose. Je dois reconnaitre cependant que ça avait ces avantages comme le fait de posséder un bel appartement au vint deuxième étage d’un immeuble de vingt-trois, réservé au jeune riche et autre fils à papa avec une impressionnante vue sur la métropole qui s’illuminé comme un ciel aux étranges constellations mouvante la nuit tomber. L’impression de vivre seul qu’elle me laisser était le revers de la médaille, mais étant plutôt d’une nature me poussant doucement vers la voie du marginal cela ne me posais aucun problème. J’étais libre et je n’avais de rendre compte à personne grâce à la mort plus que tragique de mon « père » qui avait léguer toute sa fortune de riche héritier a son seul descendant connu, son fils batard, moi. Dans son testament il avait bien précisé qui ne laisseraient pas un centimes à sa harpie de femme selon ses propres termes, femme qui n’était évidemment pas ma mère. Il m’avait même nommé comme bénéficiaire de son assurance vie. J’étais à la tête d’une grande fortune personnelle qui avait en grande partie payé l’appartement dans lequel je vivais avec ma mère qui gérer mes finances du fait que je n’étais pas encore majeur, et exceptionnellement elle était là. Je me suis donc exécuter et attendu qu’elle trempe les lèvres dans son mug et qu’elle le pose sur la jupe de son tailleur italien noir avant de prendre la parole.
« - eh bien qu’y a-t-il de si important a dire pour que je puisse te voir si tôt ? Demandais-je à ma mére.
-Tu es toujours aussi suspicieux ? N’ai-je donc pas le droit de vouloir discuter avec mon fils quand l’occasion se présente ? Éluda-t-elle.
- Oh si bien sûr. Loin de moi l’idée que tu puisses avoir une chose à m’annoncer.
- On te la fait a pas toi hein ?
J’émis une simple moue en réponse.
-Parfait alors venons en directement au fait si il en est ainsi bien que j’avais l’intention de te bombarder de question au préalable. Reprit-elle
- Vas-y. Au point où on en est plus rien ne peut m’étonner je crois.
- Si tu le dis…Alors je ne sais pas si tu es au courant mais ma société ouvre une nouvelle succursale au royaume de cristal et le conseil d’administration y a nommé un directeur aujourd’hui même.
- Et sa première mesure a était de t’y muter en tant qu’assistante c’est ça ? L’interrompis-je.
- C’est plus ou moins ça… » Elle ramena sa tasse a sa bouche est bu une gorger me laissant suspendu dans un souffle. « Pour être exacte tu parle au nouveau directeur en question qui est en fait une directrice. » Là j’étais surpris et très vite désabusée ; elle prit une autre gorgé le sourire ou lèvres.
« -Oh géniale, félicitation et tout le toutim. On déménage quand ? Demandai-je.
-On…C’est justement ça le problème…le système éducatif du royaume de cristal et différent du nôtre, tu devras étudier un an en plus de cet année si tu viens avec moi et au vu de ton implication dans ta scolarité je ne pense pas que c’est ce que tu désires aussi j’ai contacté ta tante a Poneyville et elle accepte de prendre soin de toi autant de temps que tu le souhaiteras… »
Inutile de préciser la suite. Passé mes protestations premières et mes hurlements seconds j’ai fini par me rendre à l’évidence que ma meilleure option était de rester à Equestria. Même si j’avais mis les pieds à Poneyville au grand maximum deux fois et que j’ignorais totalement ou placer ce village perdu dans la campagne. Une lacune qu’il me fallait combler de toute évidence. Je me demandais cependant si ma fainéantise l’avait emporté sur les sentiments que je partage avec ma mère ; je pourrais la rejoindre une fois sortis du lycée mais en avais-je réellement envie ? Sans doute notre relation déjà distante ne souffrirait pas plus de quelques milliers de kilomètre. Je pensais que au final j’étais déjà assez autonome et que je n’avais plus besoin de personne pour vivre même si le déracinement et l’éloignement inévitable de mes amis me ferait plus de mal encore à l’ avenir. Poneyville serais peut-être un endroit sympathique après tout. J’avais cet étrange sentiment en moi qui me faisait palpiter, j’allais emménager dans une nouvelle ville, rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouveaux lieux ; je laissai derrière moi Manehattan si familière et sans plus aucun intérêt tant je l’avais écumé en dix-sept ans pour une nouvelle vie ; peut-être était-ce là mon premier pas vers la vie adulte me suis-je laisser penser. C’était une sorte d’aventure j’allais pouvoir me bâtir une nouvelle réputation, devenir une nouvelle personne ou bien rester naturel et voir comment ça se passe ce qui me ressemblait beaucoup plus.
La voix du conducteur de train me tiras de mes rêveries ou je me voyais avec une jolie campagnarde au bras dans un verger de pommier, il y en a une grosse exploitation a Poneyville il me semble, pour annoncer l’arrivée imminente tu train à mon arrêt. J’ai donc directement réunis mes affaires sur le siège a côté du mien, étant donné que je suis du genre à bien m’étaler, puis je me suis autorisé un coup d’œil au travers de la vitre pour y découvrir ma nouvelle bourgade. Poneyville vu de loin n’avait rien d’impressionnant ou tape a l’œil, seul trois bâtiments et un immense arbre semblait se distinguer des contours d’un ensemble plus ou moins compact de maisons a deux ou trois étages, la ville paraissait tracer d’une manière légèrement ovoïde avec un ruisseau la traversant en diagonal; au moins le ciel était très dégagé et l’après-midi semblait radieux ce qui me fit légèrement sourire. Il ne me rester plus qu’à prendre mes valises, me diriger vers la première porte de sortie et attendre, le nombre de personne s’étant levé était cependant quasi-nul rien ne presser dans ce cas-là, j’ai donc regarder une dernière fois les personnes assise dans le wagon au siège bleu en sortant mes valise du compartiment de rangement au-dessus de mon siège. Aucun d’eux ne réussit a interpellé mon regard. Dommage.
Enfin le train s’arrêta et je pus quitter ce train , le seul point positif qu’a eu ce moyen de transport fut l’arrêt de cinq minute a Canterlot qui m’as permis d’y poser les pieds pour la première fois en hurlant « CANTERLOT ME VOILA ! » avant de remonter immédiatement ,cet facétie m’as valu au passage toute l’attention des voyageurs dont certains ont fini par rire. La porte s’ouvrit sur un quai de gare au pavé rénové avec un préau semi-opaque digne d’une école maternelle sans-le-sou. J’inspirais profondément et posa le pied sur le sol de Poneyville, c’était mon premier pas dans une nouvelle vie dont l’odeur était un étrange mélange de foins, de pommes, de bouse, de fleurs et de pâtisserie. « Pourquoi pas ? » me suis-je dis. Je fis quelque pas sur le quai et regarda tout autour de moi en espérant voir le visage plus ou moins familier de ma tante Mili Sunshine, en vain. Je me suis donc assis sur un banc pour l’attendre en regardant les quelques voyageurs qui, descendu en même temps que moi, quitter la gare seul ou accompagner. J’entendis le sifflet signalant le départ du train pour sa prochaine destination et je restai là patient…
Il était déjà seize heures trente quand mon estomac se mit à gargouiller, évidement je n’avais pas pensé a acheté un encas pour la route ; avec un éclair de logique je me suis alors levé pour explorer les environs et trouvé un endroit pour me restaurer, j’aurais ensuite tout le loisir de trouver la maison de ma tante car après tout dans une petite ville comme celle-ci tout le monde devrait connaitre tout le monde. J’ai alors quitté le quai de la gare pour trouver une grande rue piétonne, probablement l’axe principal, de la ville il y avait des boutiques des 2 côtés de la longue et large rue, des personnes de tout type allait et venait en se saluant comme de vieille connaissance, « Assez étrange. » me suis-je dit avec mon regard de métropolitain fraichement débarquer ; c’est alors pour la première fois aujourd’hui mes yeux s’arrêtèrent sur une personne. Même en le faisant exprès je n’aurais pas pu la rater. Elle sautillé en direction du fleuriste un paquet a la main, elle était plutôt petite mais dégagé pourtant une aura immense, elle avait de très longs cheveux bouclé rose comme si on avait posé une barbe à papa ouvragé par un illustre sculpteur sur sa tête, cette crinière était si imposante qu’elle me masqué son visage. Elle portait un tablier sous lequel elle avait une robe jaune canari bordé de dentelle blanche et de rubans rose au niveau des bras et a ces pieds une paire de crocks jaune à moitié recouverte par de grosse chaussette de ski bleu découpé comme on le faisait dans les années 80. Brusquement elle s’arrêta et trembla de tous ces membres. Elle se mit alors à regarder partout autour d’elle, elle sembler chercher quelque chose qu’elle aurait pu faire tomber, puis ces grands yeux bleu claire se posèrent sur moi avec la froideur d’un scanner. Elle me fixa pendant plusieurs seconde avant de me regarder de bas en haut, elle inclina légèrement la tête à droite et un immense sourire s’étira sur son visage. Elle se mit à sautillé vers moi qui était comme figer par cet étrange personnage. Je me suis mis à chercher une phrase a déclaré pour me présenter sans pour autant en trouver une adapté à la situation, je l’avait fixer pendant ou moins une bonne minute alors il me fallait être convaincant pour ne pas passer pour un espèce de détraquer et ruiner ainsi toute mes chances de faire un bon départ dans ma nouvelle vie. Malheureusement il était trop tard la jeune fille barbe à papa se tenait maintenant à deux pas de moi en me fixant tel un étrange animal qu’elle n’aurait jamais vu. Elle avait une peau assez claire et des sourcils assez épais et sous son petit nez en trompète percé c’était figé en une mou insolite deux élégante lèvres d’un rose satiné sur un visage légèrement rond. L’alchimie de ses traits était aussi charmante que dérangeante. Elle devait être très jolie quand on lui ôté cette grimace du visage.
« - Salut ! T’es nouveau en ville ? C’est ça ? Parcequejet’aijamaisvuavantpourtanttumerappelquelquechosemaisjenesauraispasdirequoi.tut’appelscomment ? tuviensd’ou ?T’asquelage ? T’asfaim ? Out’adejampangerpeut-étre ? Ahj’aiuneidéesoyonsamisokay ?! déclara la jeune fille en un seul souffle d’une voix aigüe.
-Euh excuse moi j’ai pas tout compris, tu parles a deux cent kilomètre-heure. T’aurais pas une version normale de ce que tu viens de dire ? Répondis-je prudemment
-Si bien sûr ! S’exclama-t-elle en riant. Je suis désolé je parle comme ça quand je suis excité. C’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de se faire de nouveaux amis donc je te disais en fait que je ne t’avais jamais vu ici mais que ton visage m’était familier alors je t’ai demandé comment tu t’appeler d’où tu venais ton âge si t’avais déjà vaincu un dragon et ce genre de truc.
Ce coup là j’avais tout saisie mais j’étais incapable de répondre quelque chose de cohérent à cet logorrhée.
-Salut moi c’est Seth Sunshine, ravie de te rencontrer.
- Cool enchanté moi aussi je m’appelle Pinakanema Diane Pie, mais mes amies m’appelle juste Pinkie. Mh…Sunshine tu as dit ? Tu ne serais pas de la famille de Mili Sunshine par hasard ?
- Si c’est ma tante je la cherche, tu la connait ?
- Bien sur je connais tout le monde à Poneyville. Tu veux que je te la présente ? Elle est un peu vieille pour toi. Non ?
- Euh non je l’as connais déjà…mais si tu pouvais m’indiquer où elle habite ca m’aiderais beaucoup.
- Je vais faire mieux que ça même je vais t’y accompagner. Laisse-moi juste deux petites minutes.
Sur ces mot elle me donna un énorme sourire et couru à toute vitesse chez le fleuriste. « Voilà une fille bien singulière, j’espère qu’elles ne sont pas toutes comme ça dans le coin. » pensai-je. Mon estomac me rappela à l’ordre avec un grondement plus sonore.
-Toi t’as l’air d’avoir faim, suis moi on va y remédier. Tu veux de l’aide pour tes valises ?
Sans que je le remarque elle était déjà revenue à côté de moi.
- Non merci ça iras.
- Oki doki loki ! »
J’ai donc suivie Pinkie Pie sur l’avenue elle nous conduisit a trois cent mètre de chez le fleuriste dans une charmante pâtisserie nommé le Sugarcube. Une clochette retentit a notre entrer. Les murs étaient décorés de charlotte, religieuse et autre délice et les vitrines présentant les donuts, muffin et autres cupcake me firent saliver. Pinkie parcouru l’échoppe sans attendre la venue du propriétaire et passa en arrière-boutique. Elle me planta la pendant une longue minute au bout de laquelle elle revint les bras charger de paquet.
« - Je savais pas ce que t’aimais alors j’ai pris un peu de tout. Dit-elle enjoué.
- Euh ça ne va pas causer de problèmes au moins ? Demandais-je inquiet
- Mais non c’est ton cadeau de bienvenue, aller suis moi !
- D’accord… »
Je trouver cette Pinkie Pie de plus en plus bizarre mais elle devait être la fille du pâtissier pour ce permettre de se servir ainsi, du moins je l’espérer. En sortant je remarquais qu’elle avait enlevé son tablier ce qui me rassura un peu. Non contente de me guidé Pinkie m’offrit en plus une visite de Poneyville. Elle m’expliqua que nous étions dans le quartier nord et que ma tante vivait au sud du quartier ouest, au centre de la ville il y avait la bibliothèque et la grand place avec la mairie et que le dernier grand bâtiment que j’avais vu était le collége-lycée de Poneyville qui était dans le quartier est ou j’irais étudier dès le lendemain. La jeune fille se sentis obliger de me préciser qui vivais dans chacune des maisons qui serpenter notre trajet comme si j’aller être capable de tout retenir du premier coup.
Au bout de cinq minutes pour le moins insolite nous fûmes enfin arrivés.
« - Voila t’y est bon je dois te laisser je suis assez pressé, bye. »
Avant que j’eu le temps de répondre quoique ce soit Pinkie mis dans mes bras tous les paquets me tapota l’épaule et s’enfuis en courent. M’abandonnant une nouvelle fois sans savoir quoi faire.
Il fallut une bonne dizaine de seconde à mon cerveau pour se remettre à fonctionner correctement. J’ai alors déposais les paquets au sol et regarder la maison de ma tante. C’était une simple bâtisse de brique blanche tout ce qu’il y a de plus classique à l’exception des panneaux solaire recouvrant entièrement le toit. Mes souvenirs de ma tante se recomposèrent alors dans mon esprit en un instant. Elle était la propriétaire d’un café bio dans l’avenue principale, elle était le genre de personne étourdi à se lever à 13h car elle avait oublié de programmer un de ces neuf réveils, elle était une célibataire de trente-quatre ans passant tous sont temps libre dans son potager…Ma tante était une hippie et elle avait oublié de venir me chercher à la gare. Exaspérer par moi-même et aussi par elle je frapper à la porte espérant qu’elle m’entende. J’eus beaucoup de chance car ce ne fut qu’après deux minutes d’attente qu’elle apparut a l’embrasure. Elle plissa les yeux face à la lumière du soleil. Ma tante ne ressemblait pas à ma mère elle en était même l’exacte opposé à l’exception de son nez. Elle avait de longs cheveux châtains légèrement bouclé lui tombant au nombril, des yeux couleur noisette aux paupières imperceptiblement tombantes et des lèvres pulpeuses s’étirer progressivement à mesure que ça vue s’accommodait a la lumière du jour. Elle était vêtue uniquement d’un peignoir à moitié défait sous lequel on pouvait apercevoir des fragments de chaire nu légèrement bronzé.
« - Bonjour tante Mili…je te réveil ? Demandais-je ironique.
-C’est toi Seth ? Tu ne devais pas arriver à cinq heures ? répondit-elle en baillant
- Il est six heures. Rétorquai-je.
Elle regarda son poignet nu.
-Ah oui tu as raison désolé t’as trouvé ton chemin à ce que je vois, t’as vraiment bonne mémoire. Entre je vais faire du thé.
Elle se retourna et disparu dans le couloir. Je la suivis en prenant soin de laisser mes bagages à l’entrer tout en prenant les pâtisseries avec moi. En prenant la première porte à droite je suis arrivé dans ce qu’on aurait pu imaginer en entrant dans la roulotte d’une voyante. Tout d’abord une d'autres odeur d’encens me pris les narines je vis alors que le salon était surchargé de drap, tapisserie et autres tapis au motif métafo-mystique. Il y avait à la place d’une télévision qui aurait justifié la position des sofas une immense bibliothèque que j’imaginais remplis de livre sur les médecines traditionnelles ou la botanique.au centre de la pièce il y avait une table basse avec un service à thé complet et une tasse fumante remplie. A ce moment j’eu la désagréable intuition que j’aller passer du statut de neveu à celui de nounou.
« -Tante Mili je crois que t’as laissé le thé dans le salon ! Criais-je a travers la pièce pour être sûr qu’elle m’entende.
-Ah ça expliquerait pourquoi je ne trouve plus rien. L’entendis-je dire depuis la pièce à gauche de la véranda au fond de la pièce.
Elle revint a dans le salon et s’asseya à côté de moi et me servis une tasse de son thé.
-Tu veux du sucre ou du lait ? Me demanda-t-elle en me regardant d’un air ahuris. On aurait pu croire qu’elle dormait encore tant ses yeux était vide.
-Non merci c’est parfait. Répondis-je confus
- Tu as beaucoup grandis, j’ai du mal à te reconnaitre et pourtant. Dit-elle de sa voix endormis.
Elle but une gorgé ; comme ma mère elle s’interrompait au beau milieu de son discours pour boire.
-Je t’ai vu naitre. Poursuivit-elle
- J’ai pas mal changé depuis ce jour-là en effet. Répondis-je.
Elle eut alors une sorte de spasme et se mit à rire.
-AHahahaah…pffiou t’es comme ton père la dessus, toujours la blague au bord des lèvres. Oh mais regarde ma tenue ce n’est pas convenable de ce présenter comme ça un jeune homme. Je suis désolé mais bon on est de la même famille alors j’imagine que c’est bon.
Elle rajusta alors son peignoir, visiblement elle avait réussi à se réveiller totalement. Elle me jeta alors un regard en coin et me sourit avant de posé sa main sur ma cuisse et d’approcher lentement son visage du mien.
-Ah moins que tu ne préfères les femmes mure. Susurra-t-elle sensuellement à mon oreille.
- Euh merci tante Mili mais ça iras. Répondis-je embarrasser.
J’ai immédiatement saisi ma tasse de thé pour en prendre une lampé sans me soucier de sa température. Voyant mon geste ma tante recula et se recroquevilla à l’autre bout du sofa.
-Je ne te plais pas n’est-ce pas ? Je ne suis pas assez belle et je suis trop vieille ! dit elle la tête en ces genoux dévoilant ainsi ces cuisses.
-Nan ça n’as rien à voir tu es très bien. C’est juste vraiment moralement répréhensible et les rapports incestueux sont punis par la loi sans parler du fait que je sois encore mineur. M’empressais-je de dire.
-Bonne réponse ! Je vois que tu as quelques notions du bien et du mal alors je veux bien t’accepter sous mon toit, tu verras je vais bien m’occuper de toi, tu pourras tout dire à tata et si t’es sage et que tu as de bonne notes je pourrais même me montrer très généreuse.
- Cet ville est peuplée de fou et tu es malsaine ma chère tante. Dis-je alors désabuser
- Mais non tu te fais des idées, à moins que tu n’es rencontrer Pinkie Pie.
- C’est elle qui m’a accompagné jusqu’ici. D’où les pâtisseries.
- Je vois.laisse-moi m’en occuper dans ce cas. Vas t’installer pendant ce temps,ta chambre est la première pièce à l’étage. Je vais commencer a préparer le diner prends ton temps surtout.
- D’accord… »
J’ai donc bu mon thé cul sec, histoire de pas gâché le breuvage. A mon grand étonnement il était parfait, je n’avais jamais pu en gouter un avec autant de saveur. Mais la fatigue commença à retomber sur mes épaules aussi brusquement qu'un coup de massue sur la tempe vous assomme et je su qu’il était temps d’aller se reposer. Je pris mes bagages dans le corridor et emprunta l’escalier en colimaçon à gauche. Sans la moindre réflexion j’ouvris la première porte que je vis à l’étage. Elle donnait su une chambre d’amis tapisser de motif Indiens rouge et vert, la pièce était rectangulaire et assez spacieuse pour y faire tenir un lit en baldaquin un bureau et une armoire sans qu’on n’y soit trop à l’étroit. Fatiguer comme je l’étais j’eus juste la force de jeter mes valises dans un coin et de m’écrouler sur le lit sombrant quasi immédiatement dans l’inconscience…Mais qu’avait-elle mis dans son thé ?
J’avais dû quitter ma grande ville natale pour aller vivre en province. Je me souviens précisément encore du jour où je suis rentré du lycée en fin d’après-midi et que j’ai vu ma mère assise sur le canapé en cuir blanc dont je préfère ne pas imaginer le prix, son thé noir sur notre table a chevet outrageusement chère. Sa seul présence à cet heure-là de la journée m’avait laissé perplexe, aussi quand elle m’a demandé de m’assoir sur le fauteuil en cuir blanc à sa droite je me suis immédiatement demander ce qu’elle avait découvert à mon sujet qui aurais pu justifier autant d’intérêt pour moi de sa part. Le souci était qu’elle pouvait être qualifié comme étant ce que ce qu’on appelle couramment un bourreau de travail aussi j’ai était naïf de croire qu’elle voulait me parler d’autre chose. Je dois reconnaitre cependant que ça avait ces avantages comme le fait de posséder un bel appartement au vint deuxième étage d’un immeuble de vingt-trois, réservé au jeune riche et autre fils à papa avec une impressionnante vue sur la métropole qui s’illuminé comme un ciel aux étranges constellations mouvante la nuit tomber. L’impression de vivre seul qu’elle me laisser était le revers de la médaille, mais étant plutôt d’une nature me poussant doucement vers la voie du marginal cela ne me posais aucun problème. J’étais libre et je n’avais de rendre compte à personne grâce à la mort plus que tragique de mon « père » qui avait léguer toute sa fortune de riche héritier a son seul descendant connu, son fils batard, moi. Dans son testament il avait bien précisé qui ne laisseraient pas un centimes à sa harpie de femme selon ses propres termes, femme qui n’était évidemment pas ma mère. Il m’avait même nommé comme bénéficiaire de son assurance vie. J’étais à la tête d’une grande fortune personnelle qui avait en grande partie payé l’appartement dans lequel je vivais avec ma mère qui gérer mes finances du fait que je n’étais pas encore majeur, et exceptionnellement elle était là. Je me suis donc exécuter et attendu qu’elle trempe les lèvres dans son mug et qu’elle le pose sur la jupe de son tailleur italien noir avant de prendre la parole.
« - eh bien qu’y a-t-il de si important a dire pour que je puisse te voir si tôt ? Demandais-je à ma mére.
-Tu es toujours aussi suspicieux ? N’ai-je donc pas le droit de vouloir discuter avec mon fils quand l’occasion se présente ? Éluda-t-elle.
- Oh si bien sûr. Loin de moi l’idée que tu puisses avoir une chose à m’annoncer.
- On te la fait a pas toi hein ?
J’émis une simple moue en réponse.
-Parfait alors venons en directement au fait si il en est ainsi bien que j’avais l’intention de te bombarder de question au préalable. Reprit-elle
- Vas-y. Au point où on en est plus rien ne peut m’étonner je crois.
- Si tu le dis…Alors je ne sais pas si tu es au courant mais ma société ouvre une nouvelle succursale au royaume de cristal et le conseil d’administration y a nommé un directeur aujourd’hui même.
- Et sa première mesure a était de t’y muter en tant qu’assistante c’est ça ? L’interrompis-je.
- C’est plus ou moins ça… » Elle ramena sa tasse a sa bouche est bu une gorger me laissant suspendu dans un souffle. « Pour être exacte tu parle au nouveau directeur en question qui est en fait une directrice. » Là j’étais surpris et très vite désabusée ; elle prit une autre gorgé le sourire ou lèvres.
« -Oh géniale, félicitation et tout le toutim. On déménage quand ? Demandai-je.
-On…C’est justement ça le problème…le système éducatif du royaume de cristal et différent du nôtre, tu devras étudier un an en plus de cet année si tu viens avec moi et au vu de ton implication dans ta scolarité je ne pense pas que c’est ce que tu désires aussi j’ai contacté ta tante a Poneyville et elle accepte de prendre soin de toi autant de temps que tu le souhaiteras… »
Inutile de préciser la suite. Passé mes protestations premières et mes hurlements seconds j’ai fini par me rendre à l’évidence que ma meilleure option était de rester à Equestria. Même si j’avais mis les pieds à Poneyville au grand maximum deux fois et que j’ignorais totalement ou placer ce village perdu dans la campagne. Une lacune qu’il me fallait combler de toute évidence. Je me demandais cependant si ma fainéantise l’avait emporté sur les sentiments que je partage avec ma mère ; je pourrais la rejoindre une fois sortis du lycée mais en avais-je réellement envie ? Sans doute notre relation déjà distante ne souffrirait pas plus de quelques milliers de kilomètre. Je pensais que au final j’étais déjà assez autonome et que je n’avais plus besoin de personne pour vivre même si le déracinement et l’éloignement inévitable de mes amis me ferait plus de mal encore à l’ avenir. Poneyville serais peut-être un endroit sympathique après tout. J’avais cet étrange sentiment en moi qui me faisait palpiter, j’allais emménager dans une nouvelle ville, rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouveaux lieux ; je laissai derrière moi Manehattan si familière et sans plus aucun intérêt tant je l’avais écumé en dix-sept ans pour une nouvelle vie ; peut-être était-ce là mon premier pas vers la vie adulte me suis-je laisser penser. C’était une sorte d’aventure j’allais pouvoir me bâtir une nouvelle réputation, devenir une nouvelle personne ou bien rester naturel et voir comment ça se passe ce qui me ressemblait beaucoup plus.
La voix du conducteur de train me tiras de mes rêveries ou je me voyais avec une jolie campagnarde au bras dans un verger de pommier, il y en a une grosse exploitation a Poneyville il me semble, pour annoncer l’arrivée imminente tu train à mon arrêt. J’ai donc directement réunis mes affaires sur le siège a côté du mien, étant donné que je suis du genre à bien m’étaler, puis je me suis autorisé un coup d’œil au travers de la vitre pour y découvrir ma nouvelle bourgade. Poneyville vu de loin n’avait rien d’impressionnant ou tape a l’œil, seul trois bâtiments et un immense arbre semblait se distinguer des contours d’un ensemble plus ou moins compact de maisons a deux ou trois étages, la ville paraissait tracer d’une manière légèrement ovoïde avec un ruisseau la traversant en diagonal; au moins le ciel était très dégagé et l’après-midi semblait radieux ce qui me fit légèrement sourire. Il ne me rester plus qu’à prendre mes valises, me diriger vers la première porte de sortie et attendre, le nombre de personne s’étant levé était cependant quasi-nul rien ne presser dans ce cas-là, j’ai donc regarder une dernière fois les personnes assise dans le wagon au siège bleu en sortant mes valise du compartiment de rangement au-dessus de mon siège. Aucun d’eux ne réussit a interpellé mon regard. Dommage.
Enfin le train s’arrêta et je pus quitter ce train , le seul point positif qu’a eu ce moyen de transport fut l’arrêt de cinq minute a Canterlot qui m’as permis d’y poser les pieds pour la première fois en hurlant « CANTERLOT ME VOILA ! » avant de remonter immédiatement ,cet facétie m’as valu au passage toute l’attention des voyageurs dont certains ont fini par rire. La porte s’ouvrit sur un quai de gare au pavé rénové avec un préau semi-opaque digne d’une école maternelle sans-le-sou. J’inspirais profondément et posa le pied sur le sol de Poneyville, c’était mon premier pas dans une nouvelle vie dont l’odeur était un étrange mélange de foins, de pommes, de bouse, de fleurs et de pâtisserie. « Pourquoi pas ? » me suis-je dis. Je fis quelque pas sur le quai et regarda tout autour de moi en espérant voir le visage plus ou moins familier de ma tante Mili Sunshine, en vain. Je me suis donc assis sur un banc pour l’attendre en regardant les quelques voyageurs qui, descendu en même temps que moi, quitter la gare seul ou accompagner. J’entendis le sifflet signalant le départ du train pour sa prochaine destination et je restai là patient…
Il était déjà seize heures trente quand mon estomac se mit à gargouiller, évidement je n’avais pas pensé a acheté un encas pour la route ; avec un éclair de logique je me suis alors levé pour explorer les environs et trouvé un endroit pour me restaurer, j’aurais ensuite tout le loisir de trouver la maison de ma tante car après tout dans une petite ville comme celle-ci tout le monde devrait connaitre tout le monde. J’ai alors quitté le quai de la gare pour trouver une grande rue piétonne, probablement l’axe principal, de la ville il y avait des boutiques des 2 côtés de la longue et large rue, des personnes de tout type allait et venait en se saluant comme de vieille connaissance, « Assez étrange. » me suis-je dit avec mon regard de métropolitain fraichement débarquer ; c’est alors pour la première fois aujourd’hui mes yeux s’arrêtèrent sur une personne. Même en le faisant exprès je n’aurais pas pu la rater. Elle sautillé en direction du fleuriste un paquet a la main, elle était plutôt petite mais dégagé pourtant une aura immense, elle avait de très longs cheveux bouclé rose comme si on avait posé une barbe à papa ouvragé par un illustre sculpteur sur sa tête, cette crinière était si imposante qu’elle me masqué son visage. Elle portait un tablier sous lequel elle avait une robe jaune canari bordé de dentelle blanche et de rubans rose au niveau des bras et a ces pieds une paire de crocks jaune à moitié recouverte par de grosse chaussette de ski bleu découpé comme on le faisait dans les années 80. Brusquement elle s’arrêta et trembla de tous ces membres. Elle se mit alors à regarder partout autour d’elle, elle sembler chercher quelque chose qu’elle aurait pu faire tomber, puis ces grands yeux bleu claire se posèrent sur moi avec la froideur d’un scanner. Elle me fixa pendant plusieurs seconde avant de me regarder de bas en haut, elle inclina légèrement la tête à droite et un immense sourire s’étira sur son visage. Elle se mit à sautillé vers moi qui était comme figer par cet étrange personnage. Je me suis mis à chercher une phrase a déclaré pour me présenter sans pour autant en trouver une adapté à la situation, je l’avait fixer pendant ou moins une bonne minute alors il me fallait être convaincant pour ne pas passer pour un espèce de détraquer et ruiner ainsi toute mes chances de faire un bon départ dans ma nouvelle vie. Malheureusement il était trop tard la jeune fille barbe à papa se tenait maintenant à deux pas de moi en me fixant tel un étrange animal qu’elle n’aurait jamais vu. Elle avait une peau assez claire et des sourcils assez épais et sous son petit nez en trompète percé c’était figé en une mou insolite deux élégante lèvres d’un rose satiné sur un visage légèrement rond. L’alchimie de ses traits était aussi charmante que dérangeante. Elle devait être très jolie quand on lui ôté cette grimace du visage.
« - Salut ! T’es nouveau en ville ? C’est ça ? Parcequejet’aijamaisvuavantpourtanttumerappelquelquechosemaisjenesauraispasdirequoi.tut’appelscomment ? tuviensd’ou ?T’asquelage ? T’asfaim ? Out’adejampangerpeut-étre ? Ahj’aiuneidéesoyonsamisokay ?! déclara la jeune fille en un seul souffle d’une voix aigüe.
-Euh excuse moi j’ai pas tout compris, tu parles a deux cent kilomètre-heure. T’aurais pas une version normale de ce que tu viens de dire ? Répondis-je prudemment
-Si bien sûr ! S’exclama-t-elle en riant. Je suis désolé je parle comme ça quand je suis excité. C’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de se faire de nouveaux amis donc je te disais en fait que je ne t’avais jamais vu ici mais que ton visage m’était familier alors je t’ai demandé comment tu t’appeler d’où tu venais ton âge si t’avais déjà vaincu un dragon et ce genre de truc.
Ce coup là j’avais tout saisie mais j’étais incapable de répondre quelque chose de cohérent à cet logorrhée.
-Salut moi c’est Seth Sunshine, ravie de te rencontrer.
- Cool enchanté moi aussi je m’appelle Pinakanema Diane Pie, mais mes amies m’appelle juste Pinkie. Mh…Sunshine tu as dit ? Tu ne serais pas de la famille de Mili Sunshine par hasard ?
- Si c’est ma tante je la cherche, tu la connait ?
- Bien sur je connais tout le monde à Poneyville. Tu veux que je te la présente ? Elle est un peu vieille pour toi. Non ?
- Euh non je l’as connais déjà…mais si tu pouvais m’indiquer où elle habite ca m’aiderais beaucoup.
- Je vais faire mieux que ça même je vais t’y accompagner. Laisse-moi juste deux petites minutes.
Sur ces mot elle me donna un énorme sourire et couru à toute vitesse chez le fleuriste. « Voilà une fille bien singulière, j’espère qu’elles ne sont pas toutes comme ça dans le coin. » pensai-je. Mon estomac me rappela à l’ordre avec un grondement plus sonore.
-Toi t’as l’air d’avoir faim, suis moi on va y remédier. Tu veux de l’aide pour tes valises ?
Sans que je le remarque elle était déjà revenue à côté de moi.
- Non merci ça iras.
- Oki doki loki ! »
J’ai donc suivie Pinkie Pie sur l’avenue elle nous conduisit a trois cent mètre de chez le fleuriste dans une charmante pâtisserie nommé le Sugarcube. Une clochette retentit a notre entrer. Les murs étaient décorés de charlotte, religieuse et autre délice et les vitrines présentant les donuts, muffin et autres cupcake me firent saliver. Pinkie parcouru l’échoppe sans attendre la venue du propriétaire et passa en arrière-boutique. Elle me planta la pendant une longue minute au bout de laquelle elle revint les bras charger de paquet.
« - Je savais pas ce que t’aimais alors j’ai pris un peu de tout. Dit-elle enjoué.
- Euh ça ne va pas causer de problèmes au moins ? Demandais-je inquiet
- Mais non c’est ton cadeau de bienvenue, aller suis moi !
- D’accord… »
Je trouver cette Pinkie Pie de plus en plus bizarre mais elle devait être la fille du pâtissier pour ce permettre de se servir ainsi, du moins je l’espérer. En sortant je remarquais qu’elle avait enlevé son tablier ce qui me rassura un peu. Non contente de me guidé Pinkie m’offrit en plus une visite de Poneyville. Elle m’expliqua que nous étions dans le quartier nord et que ma tante vivait au sud du quartier ouest, au centre de la ville il y avait la bibliothèque et la grand place avec la mairie et que le dernier grand bâtiment que j’avais vu était le collége-lycée de Poneyville qui était dans le quartier est ou j’irais étudier dès le lendemain. La jeune fille se sentis obliger de me préciser qui vivais dans chacune des maisons qui serpenter notre trajet comme si j’aller être capable de tout retenir du premier coup.
Au bout de cinq minutes pour le moins insolite nous fûmes enfin arrivés.
« - Voila t’y est bon je dois te laisser je suis assez pressé, bye. »
Avant que j’eu le temps de répondre quoique ce soit Pinkie mis dans mes bras tous les paquets me tapota l’épaule et s’enfuis en courent. M’abandonnant une nouvelle fois sans savoir quoi faire.
Il fallut une bonne dizaine de seconde à mon cerveau pour se remettre à fonctionner correctement. J’ai alors déposais les paquets au sol et regarder la maison de ma tante. C’était une simple bâtisse de brique blanche tout ce qu’il y a de plus classique à l’exception des panneaux solaire recouvrant entièrement le toit. Mes souvenirs de ma tante se recomposèrent alors dans mon esprit en un instant. Elle était la propriétaire d’un café bio dans l’avenue principale, elle était le genre de personne étourdi à se lever à 13h car elle avait oublié de programmer un de ces neuf réveils, elle était une célibataire de trente-quatre ans passant tous sont temps libre dans son potager…Ma tante était une hippie et elle avait oublié de venir me chercher à la gare. Exaspérer par moi-même et aussi par elle je frapper à la porte espérant qu’elle m’entende. J’eus beaucoup de chance car ce ne fut qu’après deux minutes d’attente qu’elle apparut a l’embrasure. Elle plissa les yeux face à la lumière du soleil. Ma tante ne ressemblait pas à ma mère elle en était même l’exacte opposé à l’exception de son nez. Elle avait de longs cheveux châtains légèrement bouclé lui tombant au nombril, des yeux couleur noisette aux paupières imperceptiblement tombantes et des lèvres pulpeuses s’étirer progressivement à mesure que ça vue s’accommodait a la lumière du jour. Elle était vêtue uniquement d’un peignoir à moitié défait sous lequel on pouvait apercevoir des fragments de chaire nu légèrement bronzé.
« - Bonjour tante Mili…je te réveil ? Demandais-je ironique.
-C’est toi Seth ? Tu ne devais pas arriver à cinq heures ? répondit-elle en baillant
- Il est six heures. Rétorquai-je.
Elle regarda son poignet nu.
-Ah oui tu as raison désolé t’as trouvé ton chemin à ce que je vois, t’as vraiment bonne mémoire. Entre je vais faire du thé.
Elle se retourna et disparu dans le couloir. Je la suivis en prenant soin de laisser mes bagages à l’entrer tout en prenant les pâtisseries avec moi. En prenant la première porte à droite je suis arrivé dans ce qu’on aurait pu imaginer en entrant dans la roulotte d’une voyante. Tout d’abord une d'autres odeur d’encens me pris les narines je vis alors que le salon était surchargé de drap, tapisserie et autres tapis au motif métafo-mystique. Il y avait à la place d’une télévision qui aurait justifié la position des sofas une immense bibliothèque que j’imaginais remplis de livre sur les médecines traditionnelles ou la botanique.au centre de la pièce il y avait une table basse avec un service à thé complet et une tasse fumante remplie. A ce moment j’eu la désagréable intuition que j’aller passer du statut de neveu à celui de nounou.
« -Tante Mili je crois que t’as laissé le thé dans le salon ! Criais-je a travers la pièce pour être sûr qu’elle m’entende.
-Ah ça expliquerait pourquoi je ne trouve plus rien. L’entendis-je dire depuis la pièce à gauche de la véranda au fond de la pièce.
Elle revint a dans le salon et s’asseya à côté de moi et me servis une tasse de son thé.
-Tu veux du sucre ou du lait ? Me demanda-t-elle en me regardant d’un air ahuris. On aurait pu croire qu’elle dormait encore tant ses yeux était vide.
-Non merci c’est parfait. Répondis-je confus
- Tu as beaucoup grandis, j’ai du mal à te reconnaitre et pourtant. Dit-elle de sa voix endormis.
Elle but une gorgé ; comme ma mère elle s’interrompait au beau milieu de son discours pour boire.
-Je t’ai vu naitre. Poursuivit-elle
- J’ai pas mal changé depuis ce jour-là en effet. Répondis-je.
Elle eut alors une sorte de spasme et se mit à rire.
-AHahahaah…pffiou t’es comme ton père la dessus, toujours la blague au bord des lèvres. Oh mais regarde ma tenue ce n’est pas convenable de ce présenter comme ça un jeune homme. Je suis désolé mais bon on est de la même famille alors j’imagine que c’est bon.
Elle rajusta alors son peignoir, visiblement elle avait réussi à se réveiller totalement. Elle me jeta alors un regard en coin et me sourit avant de posé sa main sur ma cuisse et d’approcher lentement son visage du mien.
-Ah moins que tu ne préfères les femmes mure. Susurra-t-elle sensuellement à mon oreille.
- Euh merci tante Mili mais ça iras. Répondis-je embarrasser.
J’ai immédiatement saisi ma tasse de thé pour en prendre une lampé sans me soucier de sa température. Voyant mon geste ma tante recula et se recroquevilla à l’autre bout du sofa.
-Je ne te plais pas n’est-ce pas ? Je ne suis pas assez belle et je suis trop vieille ! dit elle la tête en ces genoux dévoilant ainsi ces cuisses.
-Nan ça n’as rien à voir tu es très bien. C’est juste vraiment moralement répréhensible et les rapports incestueux sont punis par la loi sans parler du fait que je sois encore mineur. M’empressais-je de dire.
-Bonne réponse ! Je vois que tu as quelques notions du bien et du mal alors je veux bien t’accepter sous mon toit, tu verras je vais bien m’occuper de toi, tu pourras tout dire à tata et si t’es sage et que tu as de bonne notes je pourrais même me montrer très généreuse.
- Cet ville est peuplée de fou et tu es malsaine ma chère tante. Dis-je alors désabuser
- Mais non tu te fais des idées, à moins que tu n’es rencontrer Pinkie Pie.
- C’est elle qui m’a accompagné jusqu’ici. D’où les pâtisseries.
- Je vois.laisse-moi m’en occuper dans ce cas. Vas t’installer pendant ce temps,ta chambre est la première pièce à l’étage. Je vais commencer a préparer le diner prends ton temps surtout.
- D’accord… »
J’ai donc bu mon thé cul sec, histoire de pas gâché le breuvage. A mon grand étonnement il était parfait, je n’avais jamais pu en gouter un avec autant de saveur. Mais la fatigue commença à retomber sur mes épaules aussi brusquement qu'un coup de massue sur la tempe vous assomme et je su qu’il était temps d’aller se reposer. Je pris mes bagages dans le corridor et emprunta l’escalier en colimaçon à gauche. Sans la moindre réflexion j’ouvris la première porte que je vis à l’étage. Elle donnait su une chambre d’amis tapisser de motif Indiens rouge et vert, la pièce était rectangulaire et assez spacieuse pour y faire tenir un lit en baldaquin un bureau et une armoire sans qu’on n’y soit trop à l’étroit. Fatiguer comme je l’étais j’eus juste la force de jeter mes valises dans un coin et de m’écrouler sur le lit sombrant quasi immédiatement dans l’inconscience…Mais qu’avait-elle mis dans son thé ?
Bien maintenant Voici le choix que vous avez pour ce premier chapitre.
De quelle race Seth est il issu :
- Marcheur de ciel (pegase)
- Mage (licorne)
- Langue de feu (dragon)
- Fermepied (terrestre)