[One-Shot][Sombre][Violence] Le marteau
Publié : 18 juin 2013, 19:31
par SkeletonCreek
Salut, salut. Je vous présente "Le marteau". Un petit One-Shot que j'ai crée cet après-midi. C'est mon premier essai en ce qui concerne les fanfictions. Si vous avez des conseils, des remarques, des bouquets de fleurs à me faire, je serai ravi de les lire.
Le marteau
Si le marteau cogne deux fois,
C'est qu'il est près de toi.
Ne crie pas,
De toute façon, il te tuera.
Merry Night était en retard. Encore. Son petit ami, Red Cross, lui avait donné rendez-vous au Sugar Cube Corner, l'endroit précis où ils s'étaient rencontrés. Le coup de foudre était passé et maintenant, ils étaient ensemble. Sauf que Merry avait un sérieux problème avec le temps et ce n'était pas la première fois. Elle était encore jeune, occupée par de nombreuses activités, ses parents étaient pris par leur travail et n'avaient pas le temps de s'occuper de leur plus jeune pouliche. Il fallait que Merry prenne soin de sa sœur sinon « Plus de sorties. » lui dirait son père.
Red Cross commençait à en avoir marre. « Pourquoi je l'attendrai encore, cette fille, je ne fais que ça. » pensa-t-il. Cela faisait plus d'une demie heure qu'il se trouvait au Sugar Cube Corner et sa glace avait fondu ainsi que celle qu'il avait prise pour Merry. Il commençait à se faire tard, il se résigna donc à partir après avoir payé Mr Cake.
À peine avait-il passé le pas de la porte qu'il se retrouva en face d'une Merry Night essoufflée et dégoulinante de sueur. Sa crinière verte était un vrai désastre et sa peau couleur crème était mouillée.
« Tu es en retard. » cracha Red.
- Je sais … pfiou … ma sœur est un vrai monstre ...
- Ouais, encore ta sœur, toujours ta sœur. Écoutes, faut qu'on parle tous les deux.
- Pour... Pourquoi ?
- Je crois qu'on devrait s'arrêter là.
- Que … ? Quoi ?!
- Merry, je t'apprécie beaucoup mais tu vois, on passe pas assez de temps ensemble. Et tu … tu es toujours prise ! Ça fait une demie-heure que je t'attends ! À chaque fois qu'on s'est donnés rendez-vous, t'étais en retard et des fois, t'étais même pas là !
- J'ai des obligations, je DOIS les respecter ! Qu'est-ce que tu comprends pas ?!
- Si je comprends très bien ! Mais j'en ai assez ! T'es jamais là ! Et moi, c'est pas ce que je veux.
- Alors dis-le, putain, ce que tu veux, je t'écoutes !!
Tout les poneys qui passaient les voyaient et certains les observaient. Cette situation était fort déplaisante et Red Cross voulait en finir.
Je veux une copine qui soit là quand je veux la voir ! Avec qui je peux passer du temps !
Eh bah va t'en chercher une de copine ! T'es qu'un enfoiré ! Lui cria-t-elle, les yeux en larmes, avant de galoper à toute vitesse vers sa maison. * Merry pleurait dans sa chambre. Comment Red avait pu lui faire ça ? Elle faisait son possible pour le voir, même si des fois, le destin jouait contre elle. Elle était prise par tellement d'activités : ses devoirs, sa famille, la boutique de ses parents dans laquelle elle travaillait pour se faire de l'argent de poche, le Grand Galoping Gala qui était prévu dans deux semaines exactement et par-dessus tout, son copain. Son ex-copain, à présent. Pourquoi la vie était aussi cruelle avec elle ? Elle était débordée, constamment rongée par le stress et maintenant, son copain l'avait larguée. Elle ne pouvait pas être parfaite et son entourage lui demandait de l'être.
Il se faisait tard et son chagrin l'empêchait de tomber dans le merveilleux monde du sommeil. Elle se leva et regarda par la fenêtre. Elle aperçut la lune qui brillait d'une lueur resplendissante. Plus bas, elle vit un couple. Il s'embrassaient sur un banc. Cette scène la frustra intérieurement, la rendit malade. C'est comme si ce couple se trouvait sur ce banc uniquement pour la narguer. Elle en avait assez.
Elle se résolut à faire une balade nocturne. Elle en faisait souvent quand elle sentait qu'elle allait craquer. Il faisait bon dehors et elle avait besoin de réfléchir à tout ce qui lui arrivait. Une petite balade fait toujours du bien. Quoique …
Merry Night avait pensé au suicide, mais elle n'irait pas jusque-là. « Et ma famille ? Ils ne me le pardonneraient jamais. Et puis, c'était qu'un mec de toute façon. Un pauvre idiot. Mais si j'avais été plus présente … Comment je vais faire pour le Gala ? J'ai promis à mes amies d'y aller accompagnée. Pourquoi j'ai fait cette promesse ? Je suis trop conne, franchement. Elles vont rigoler, se moquer de moi, m'ignorer si ça se trouve. Je dois arranger ça. Mais ce sera vraiment dur de trouver un étalon en moins de deux semaines. Et puis, si j'en trouve un, il me quittera par ce que je ne passerai pas assez de temps avec lui. Comme Red. »
Elle était proche de l'Everfree Forest, la forêt connue pour abriter des créatures dangereuses, toujours en quête d'une proie inattentive et sans défense. Elle était sur un pont et contemplait la source d'eau. Non loin d'elle se trouvait le chemin de terre menant vers la menaçante forêt. « Cet endroit fait froid dans le dos. Je n'aimerais pas y vivre. Je me demande comment fait cette Zecora. Elle doit être complètement tarée, ou alors elle est-BONK.
Ce bruit mit fin à ses pensées. Qu'était-ce, un outil ? « Qui est là ? » dit-elle d'une voix tremblante. Quelqu'un l'espionnait ? Qui était-ce ? « Qui est là ?! Qui que vous soyez, montrez-vous !»
Le climat se refroidit brutalement et arracha un frisson à Merry Night. Elle se trouvait toujours sur le pont. Elle était presque sûre d'avoir entendu ce bruit venir de derrière une maison. Avant qu'elle ne s'en aperçoive, du brouillard l'entourait. Elle commençait à perdre patience. « Red, c'est toi, pauvre idiot ?! Si c'est une farce, elle n'est pas drôle ! » BONK. Encore ce bruit. Soudain, une silhouette se dessina dans la brume. Merry ne voyait pas son visage. Elle mourrait d'envie de prendre ses pattes à son coup, mais elle était paralysée par la peur.
La silhouette s'approcha lentement vers elle. Elle remarque que ce poney portait un manteau noir ainsi qu'un chapeau de la même couleur. Il traînait une sorte de grand marteau. Elle vit qu'il releva la tête et Merry put voir son regard fou et son sourire de dément. Il dit, d'une voix grave mais excitée : « Si le marteau cogne deux fois. » Il cogna le sol deux fois avec son gigantesque outil. Merry Night recula de plusieurs pas, totalement apeurée. Il s'avança lui-même de quelques pas et poursuivit : « C'est qu'il est près de toi. » Il frappa à nouveau de son marteau sur le sol deux fois, cette fois-ci, plus rapidement. Merry Night compris où il voulait en venir.
Sa peur se transforma en panique totale et elle galopa pour fuir le poney fou. Elle se dirigea vers la forêt, sans tenir compte du danger la guettant. Elle galopa aussi vite qu'elle put même si elle commençait à s’essouffler. La peur de mourir, cet affreuse sensation, elle s'en servit comme une arme, une arme qui la poussait à continuer. Finalement, elle s'essouffla, s'arrêta et se jeta à terre. Elle était à bout de souffle. Elle se sentais rassurée, pensant qu'elle avait échappé au poney fou.
Soudain, elle entendit un bruit et se fit brutalement plaquée au sol. Le ravisseur l'avait suivi. Il ne semblait pas montrer le moindre signe de fatigue. D'un sabot, il retenait Merry Night et l'empêchait de parler. De l'autre, il tenait son affreux marteau. Il pris la parole : « Ne crie pas. » Il leva son marteau. « De toute façon, il te tuera. » Et l'abattit sur le museau de Merry Night.
Si le marteau cogne deux fois,
C'est qu'il est près de toi.
Ne crie pas,
De toute façon, il te tuera.
Merry Night était en retard. Encore. Son petit ami, Red Cross, lui avait donné rendez-vous au Sugar Cube Corner, l'endroit précis où ils s'étaient rencontrés. Le coup de foudre était passé et maintenant, ils étaient ensemble. Sauf que Merry avait un sérieux problème avec le temps et ce n'était pas la première fois. Elle était encore jeune, occupée par de nombreuses activités, ses parents étaient pris par leur travail et n'avaient pas le temps de s'occuper de leur plus jeune pouliche. Il fallait que Merry prenne soin de sa sœur sinon « Plus de sorties. » lui dirait son père.
Red Cross commençait à en avoir marre. « Pourquoi je l'attendrai encore, cette fille, je ne fais que ça. » pensa-t-il. Cela faisait plus d'une demie heure qu'il se trouvait au Sugar Cube Corner et sa glace avait fondu ainsi que celle qu'il avait prise pour Merry. Il commençait à se faire tard, il se résigna donc à partir après avoir payé Mr Cake.
À peine avait-il passé le pas de la porte qu'il se retrouva en face d'une Merry Night essoufflée et dégoulinante de sueur. Sa crinière verte était un vrai désastre et sa peau couleur crème était mouillée.
- Je sais … pfiou … ma sœur est un vrai monstre ...
- Ouais, encore ta sœur, toujours ta sœur. Écoutes, faut qu'on parle tous les deux.
- Pour... Pourquoi ?
- Je crois qu'on devrait s'arrêter là.
- Que … ? Quoi ?!
- Merry, je t'apprécie beaucoup mais tu vois, on passe pas assez de temps ensemble. Et tu … tu es toujours prise ! Ça fait une demie-heure que je t'attends ! À chaque fois qu'on s'est donnés rendez-vous, t'étais en retard et des fois, t'étais même pas là !
- J'ai des obligations, je DOIS les respecter ! Qu'est-ce que tu comprends pas ?!
- Si je comprends très bien ! Mais j'en ai assez ! T'es jamais là ! Et moi, c'est pas ce que je veux.
- Alors dis-le, putain, ce que tu veux, je t'écoutes !!
Tout les poneys qui passaient les voyaient et certains les observaient. Cette situation était fort déplaisante et Red Cross voulait en finir.
Je veux une copine qui soit là quand je veux la voir ! Avec qui je peux passer du temps !
Eh bah va t'en chercher une de copine ! T'es qu'un enfoiré ! Lui cria-t-elle, les yeux en larmes, avant de galoper à toute vitesse vers sa maison. * Merry pleurait dans sa chambre. Comment Red avait pu lui faire ça ? Elle faisait son possible pour le voir, même si des fois, le destin jouait contre elle. Elle était prise par tellement d'activités : ses devoirs, sa famille, la boutique de ses parents dans laquelle elle travaillait pour se faire de l'argent de poche, le Grand Galoping Gala qui était prévu dans deux semaines exactement et par-dessus tout, son copain. Son ex-copain, à présent. Pourquoi la vie était aussi cruelle avec elle ? Elle était débordée, constamment rongée par le stress et maintenant, son copain l'avait larguée. Elle ne pouvait pas être parfaite et son entourage lui demandait de l'être.
Il se faisait tard et son chagrin l'empêchait de tomber dans le merveilleux monde du sommeil. Elle se leva et regarda par la fenêtre. Elle aperçut la lune qui brillait d'une lueur resplendissante. Plus bas, elle vit un couple. Il s'embrassaient sur un banc. Cette scène la frustra intérieurement, la rendit malade. C'est comme si ce couple se trouvait sur ce banc uniquement pour la narguer. Elle en avait assez.
Elle se résolut à faire une balade nocturne. Elle en faisait souvent quand elle sentait qu'elle allait craquer. Il faisait bon dehors et elle avait besoin de réfléchir à tout ce qui lui arrivait. Une petite balade fait toujours du bien. Quoique …
Merry Night avait pensé au suicide, mais elle n'irait pas jusque-là. « Et ma famille ? Ils ne me le pardonneraient jamais. Et puis, c'était qu'un mec de toute façon. Un pauvre idiot. Mais si j'avais été plus présente … Comment je vais faire pour le Gala ? J'ai promis à mes amies d'y aller accompagnée. Pourquoi j'ai fait cette promesse ? Je suis trop conne, franchement. Elles vont rigoler, se moquer de moi, m'ignorer si ça se trouve. Je dois arranger ça. Mais ce sera vraiment dur de trouver un étalon en moins de deux semaines. Et puis, si j'en trouve un, il me quittera par ce que je ne passerai pas assez de temps avec lui. Comme Red. »
Elle était proche de l'Everfree Forest, la forêt connue pour abriter des créatures dangereuses, toujours en quête d'une proie inattentive et sans défense. Elle était sur un pont et contemplait la source d'eau. Non loin d'elle se trouvait le chemin de terre menant vers la menaçante forêt. « Cet endroit fait froid dans le dos. Je n'aimerais pas y vivre. Je me demande comment fait cette Zecora. Elle doit être complètement tarée, ou alors elle est-BONK.
Ce bruit mit fin à ses pensées. Qu'était-ce, un outil ? « Qui est là ? » dit-elle d'une voix tremblante. Quelqu'un l'espionnait ? Qui était-ce ? « Qui est là ?! Qui que vous soyez, montrez-vous !»
Le climat se refroidit brutalement et arracha un frisson à Merry Night. Elle se trouvait toujours sur le pont. Elle était presque sûre d'avoir entendu ce bruit venir de derrière une maison. Avant qu'elle ne s'en aperçoive, du brouillard l'entourait. Elle commençait à perdre patience. « Red, c'est toi, pauvre idiot ?! Si c'est une farce, elle n'est pas drôle ! » BONK. Encore ce bruit. Soudain, une silhouette se dessina dans la brume. Merry ne voyait pas son visage. Elle mourrait d'envie de prendre ses pattes à son coup, mais elle était paralysée par la peur.
La silhouette s'approcha lentement vers elle. Elle remarque que ce poney portait un manteau noir ainsi qu'un chapeau de la même couleur. Il traînait une sorte de grand marteau. Elle vit qu'il releva la tête et Merry put voir son regard fou et son sourire de dément. Il dit, d'une voix grave mais excitée : « Si le marteau cogne deux fois. » Il cogna le sol deux fois avec son gigantesque outil. Merry Night recula de plusieurs pas, totalement apeurée. Il s'avança lui-même de quelques pas et poursuivit : « C'est qu'il est près de toi. » Il frappa à nouveau de son marteau sur le sol deux fois, cette fois-ci, plus rapidement. Merry Night compris où il voulait en venir.
Sa peur se transforma en panique totale et elle galopa pour fuir le poney fou. Elle se dirigea vers la forêt, sans tenir compte du danger la guettant. Elle galopa aussi vite qu'elle put même si elle commençait à s’essouffler. La peur de mourir, cet affreuse sensation, elle s'en servit comme une arme, une arme qui la poussait à continuer. Finalement, elle s'essouffla, s'arrêta et se jeta à terre. Elle était à bout de souffle. Elle se sentais rassurée, pensant qu'elle avait échappé au poney fou.
Soudain, elle entendit un bruit et se fit brutalement plaquée au sol. Le ravisseur l'avait suivi. Il ne semblait pas montrer le moindre signe de fatigue. D'un sabot, il retenait Merry Night et l'empêchait de parler. De l'autre, il tenait son affreux marteau. Il pris la parole : « Ne crie pas. » Il leva son marteau. « De toute façon, il te tuera. » Et l'abattit sur le museau de Merry Night.
