Frenchy-ponies: La communauté brony francophone de MLP:FiM !

Le train roulait dans la plaine. J'étais allongée sur la banquette d'un compartiment, essayant de dormir un peu malgré le soleil de l'après-midi qui dardait ses rayons par la fenêtre. Je n'avait rien d'autres a faire. Ma mère lisait un de ses romans à l'eau de rose bien guimauve et mon père était parti faire un tour se dégourdir les sabots.
Plutôt que de décrire ce passionnant voyage on ne peut plus épique, je vais me présenter. Je m'appelle Anima et je suis une petite licorne de douze ans, j'ai une robe bleu glace, une crinière bleu foncé souvent en bataille et des yeux violets clairs. Je suis assez petite pour mon âge. Je viens de Fillydelphia, j'habitais là-bas depuis que j'étais toute petite. Mon père, Sketchbook, licorne violet foncé a la crinière noire, était dessinateur, il faisait des illustrations pour des livres, il dessinait des cartes postales, il faisait un peu tout et n'importe quoi. Quand à ma mère, Scriba, une licorne blanche à la crinière argent, elle écrit des livres, à l'eau de rose évidemment, mais parfois elle a envie d'écrire autre chose et il lui arrive de publier des nouvelles d'horreur qui sont terrifiantes ou bien de sortir un roman d'aventure à la Daring do.
Si on est dans ce train à destination de Ponyville, c'est parce que l'on a décidé de déménager, Fillydelphia était devenu pour mes parents trop ennuyeuse. Et il est vrai qu'il ne se passait quasiment rien, en plus je n'avait pas vraiment d'amis, tout ceux de mon âges me fuyaient car je n'avait pas encore de cutie mark et je ne faisais pas grand chose pour l'avoir, je préférais laisser la vie suivre son cours et attendre qu'elle vienne. Donc du coup je m'ennuyais ferme, les seuls loisirs que j'avais étaient les livres. Et encore heureux j'en avais beaucoup, sinon je pense que je serais devenue folle. Je lisais de tout mais j'avais un faible pour les contes et légendes d'Equestria. D'ailleurs quand j'y repense, je pense que les autres me prenaient encore pour une gamine qui aimé les histoires a raconté avant de dormir.
Enfin bref, j'étais donc dans ce train, à m'ennuyer. J'avais pris des livres pour m'occuper mais je les avais tous finit et il restais encore quelque heures de trajet. Finalement, je repris mon livre favoris que je connaissais quasi-par cœur : ''créature d'Equestria : mythe et légende''. C’était un livre en cuir que ma mère m'avais offert pour mes dix ans. Je relus donc le livre tranquillement, m'attardant sur les illustrations, les textes, imagina les créatures en action dans leur vie de tout les jours, et finalement, le train arriva à destination.

Je dois dire que le décor changeait beaucoup. Passer du décor urbain de Fillydelphia à la petite ville de Ponyville me dépaysait. Tout semblait plus coloré, plus joyeux, plus chaleureux, plus... les mots me manquaient. C'est un peu idiot a dire mais cette ville m'emplissait de joie sans aucune raison. Peut-être était-ce le fait qu'elle semblai beaucoup moins froide que Fillydelphia ? Enfin bref. Nous prîmes nos valises et sortîmes du train. Nous fûmes d'ailleurs les seuls à sortir, les autres passagers devaient aller a Canterlot. Je fus couper dans mes pensées quand une voix féminine avec un fort accent de cow-pony s'adressa à nous :
« C'est bien vous la famille qui vient emménager ici ?
-Tout à fait, répondit mon père, je suis Sketchbook et voici ma jument Scriba et ma fille Anima.
-Enchanté, répondîmes ma mère et moi a l’unisson. »
La jument qui s'était adressée à nous avait une robe orange et une crinière blonde qui était en queue de cheval. Elle avait des yeux émeraudes et portait un stetson qui semblait venir d'Apploosa.
-Je suis Applejack, se présenta-t-elle, je suis chargée de vous montrez votre maison et vous faire visiter un peux la ville.
-Nous vous suivons, répondit simplement mon père. »
Mon père avait envoyé une lettre au maire de Ponyville pour justement demander a visiter la ville lors de l’emménagement. Il ne voulait pas qu'on soit trop déboussolés par le changement de ville.

Applejack nous emmena d'abord dans notre nouvelle maison, c'était une maison en bois clair avec un étage, un toit en paille et des charpentes en bois foncés. Nous entrâmes seulement quelques seconde afin de poser les valises puis nous sortîmes visiter un peu Ponyville.
Nous visitâmes un peu près toute la ville, de la ferme de Sweet apple acres ( la ferme d'Applejack) à la bordure de la foret d'Everfree. Je trouvai décidément le paysage de Ponyville beaucoup plus intéressant et vivant que la ville de Fillydelphia. Ici, tout semblai plus beau, je me rendais compte à quel point la ville était nulle. Ici, tout était simple, chacun avait sa maison, il n'y avait pas d'immeuble à appartement de petite taille (comme celui dans lequel on vivait avant), il n'y avait qu'une seule boutique pour chaque chose (ça évitait les 'guerres' de concurrence qui allait parfois très loin et en plus on ne se prenait pas la tête pour savoir où aller). Finalement, je commençais déjà à oublier la grande ville.
La visite terminée, Applejack nous raccompagna chez nous. En ouvrant la porte, une volée de confettis s'écrasa sur le visage de mon père, faisant sursauté ce dernier. Quand à moi je me faufila entre lui et ma mère pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur. Je fus surpris de voir plein de poney à l'intérieur en train de lancer des confetti. Je remarqua un buffet sur une table recouverte d'une nappe et une banderole sur laquelle était inscrite ' Bienvenue à Ponyville'. J'entendis d'ailleurs Applejack partir dans un fou rire.

Je rentra dans la maison et fut instantanément accueillie par une jument rose avec la crinière rose me rappelant de la barbe à papa :
« Bienvenue à Ponyville !!!! »
Tout de suite, j'étais prise d'une envie de sourire. Je pense que cette jument rose avait le don de faire sourire tout le monde rien qu'avec sa présence. Elle enchaîna vite fait en parlant avec une voix très aiguë :
« Bonjourjem'appellePinkiePie!Etvous?Vousallezbien
?Vousêtespretàvousamuser ? »

Finalement... elle doit pas donner le sourire à tout le monde. Je laissa mes parents avec elle pour profiter un eu du buffet. Je n'avait pas manger depuis longtemps. Je pris quelques amuse-gueules et les avala vite fait. J'avais vraiment faim. Soudai j'entendis quelqu'un parler en dessous de la table :
« Vous avez vu ? Elle n'a pas de cutie mark, vous croyez qu'elle voudra venir ?
-Mais... qu'est-ce que vous faites là ? » Dit-je en soulevant la nappe. Je vis trois ponette de mon âge : une pégase orange vif avec une crinière violette en bataille ; une licorne blanche avec une crinière violet clair et une ponette jaune pâle avec une crinière rose foncée et un ruban en nœud papillon dedans. La pégase prit la parole :
« Nous sommes les Cutie mark crusaders ! Je suis Scootaloo, voici Sweetie belle et Applebloom. Et on veux savoir si tu veux nous rejoindre. »

«Vous rejoindre ? Demandai-je
-Oui, répondit Scootaloo, nous somme les Cutie marks crusaders et comme tu n'a pas de cutie mark tu peux nous rejoindre !
-Et... c'est quoi au juste les Cutie marks crusaders ?
-C'est simple, répondit Applebloom, nous, les Cutie marks crusaders recherchons nos cutie marks et nous faisons tout pour l'obtenir. »
Je réfléchis quelque secondes, d'un côté, je me fais tout de suite des amis (ce qui pourrais me sortir un peu des livres), mais de l'autre, je ne cherche pas vraiment a avoir ma cutie mark, je préfère laisser le temps faire les choses. Et en plus, j'ai pris l'habitude d'être seule donc du coup j'ai peur d'être mal à l'aise avec elles. Oh, et puis zut pensais-je.
« C'est d'accord, je veux bien vous rejoindre.
-OUAI !! s'exclamait le trio, on a un nouveau membre !
-Par contre je ne chercherai pas trop ma cutie mark, je préfère laisser le temps faire. »
Je vis leur visage se changer en masque de confusion.
« Mais...mais comment on peut ne pas vouloir sa cutie mark ? Demanda Sweetie belle.
-En étant patiente tout simplement, répondis-je simplement, sinon, ça vous dit de sortir d'ici pour faire je ne sais quoi ?
-Surtout pas, s'écria Applebloom, si Pinkie pie nous voit partir, crois moi ça risque d'être terrible.
-A ce point ? Répondis-je perplexe.
-Si tu savais... soupira Scootaloo, elle peut devenir encore plus folle ou alors se mettre à dépérir et parler a des objets ça dépends. »
Je ne répondis rien. Je pense que mes yeux qui avaient doublé en taille et ma mâchoire qui s'était déboîté étaient assez expressifs. Si tout le monde aurait été comme ça a Fillydelphia, on ne serait pas parti. Mais bon... au moins je ne risquai pas de m'ennuyer si il y avait des personnes aussi... intéressante.
Soudain, la musique qu'une DJ diffusait changea pour laisser place à une mélodie au violoncelle ( http://www.youtube.com/watch?v=ZqB1MbXSeGk ) . Je me retourna vers où la musique venait et vis une jument grise à la crinière noire et aux yeux violet pâle jouer à côté des platines de la DJ blanche à crinière bleu électrique et aux yeux cachés par des lunettes de soleil violettes. Après quelques temps, la DJ mélangea des sons électroniques au bruit clair du violoncelle. La musique était incroyable, mélodique, belle et entraînante. Je vis que tout le monde dansait où était hypnotiser par la musique. Je m’avança donc à l'endroit où ça dansait et je me joignis à la ronde. C'était incroyable, la musique m'enivrait, je ne sentais plus mon corps, j'avais l'impression de planer et d'être ailleurs. Finalement la musique s'arrêta et tout le monde applaudit les deux musiciennes qui saluèrent la foule.
Je vis ma mère s'approcher des deux musiciennes. Je la rejoignis et vis que la DJ avait enlevée ses lunettes pour révélé deux yeux vermillon. Elle discutait avec maman quand elle me vit et dit :
« Alors c'est elle ta fille ? Elle est mignonne.
-Merci, répondis-je un peu gênée.
-Je m'appelle Vinyl Scratch, j'ai connu ta mère à la fac de Manehattan, on était toute les deux en cour de psychologie.
-D'ailleur, ajouta ma mère, je vois que tu es resté avec Octavia et que vous faites des choses merveilleuses vous deux.
-Oui on ne s'est pas quitté depuis... »
Soudain, on entendit Pinkie pie hurler de peur
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH UN FANTOME !!!!!!!!!!!!!!!! SAUVEQUIPEUTCOUREZPOURVOTREVIEAUSECOUR !!!! »
Elle déboulait d'une pièce qui semblait être la cuisine, un expression terrifiée sur son visage suivi par la chose que jamais je n'aurai imaginé voir : un fantôme.

A première vue, ça ne ressemblai pas à un fantôme, elle ressemblai a une ponette blanche pale avec une crinière et des yeux gris. Mais quand je regardai ses sabots et vis qu'elle n'en avait pas et flottais donc au dessus du sol. Je sentis les poils de ma fourrure se hérisser de peur. Il y eu un instant de flottement le temps que tout le monde réalise se qu'il se passait puis après, ce fut le chaos. Tout le monde hurla et se précipita vers la sortie. Dans la précipitation, je fus bousculée, je tomba et me frappa la tête sur le bord d'une table, et m’évanouis, assomée.
Quand je rouvris les yeux, ce fus pour me retrouver nez à nez avec la fantôme. Je voulu hurler de surprise mais elle mis un sabot (minute... elle en avait pas tout à l'heure, elle flottait) sur ma bouche et me supplia : « cccchhhhuuuutttt, n'ai pas peur je t'en prie. » Attendez... elle parlait. Dans toute les histoires de fantômes que je lisait, ils hurlaient ou hululaient mais jamais ne parlait, et surtout pas avec une voix tout à fait normale. Je la regardais, ses sabots étaient apparus et rien ne montait qu'elle était un fantôme. Elle n'avait même pas de Cutie mark !
J'entendis des pas se rapprocher. D'un coup la fantôme disparut et je vis mes parents arriver en courant. « Anima ! Ca va ? Demanda ma mère
-Euh... Oui je crois, répondis-je encore secouée par ce qu'il venait de se passer.
-Merci Celestia tu n'as rien, soupira mon père. »
Je ne savais pas vraiment quoi penser. Était-ce vraiment un fantôme ? Je ne pense pas que c'était une blague même si c'était plus crédible qu'un fantôme. Je ne sais pas pourquoi ; une intuition. Mon père me fit lévité avec sa magie et m'emmena dans une chambre « Tu es resté la dedans cinq minutes, le temps que tout le monde se calme... Certain pensent que c'était une blague de Pinkie pie, il paraît qu'elle adore ça. »
Je ne dis rien, je savais que ce n'était pas une blague, j’avais vu le fantôme disparaître devant moi. Mon père ne commentant pas mon manque de réponse reparti et revins quelque secondes plus tard avec un matelas et un sac de couchage. « On n'a rien installer pour le moment, demain tu choisira ta chambre et tu auras ton lit pour demain soir » Je jeta un coup d’œil à la fenêtre : il faisait nuit, je ne l'avait même pas remarqué. D'un coup, la fatigue me pris, mon père avait installé le lit de fortune et je m'allongea dedans sans attendre. Mon père me fit un bisou sur le bout du museau et me souhaita bonne nuit. En un instant, je sombra dans le royaume de Luna.