[Interactive][Humanisation][Romance] Sur la voie du sourire

Postez-ici vos fictions inspirées de My Little Pony: Friendship is Magic.
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Hashmal
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[Interactive][Humanisation][Romance] Sur la voie du sourire

Message par Hashmal »

Bon ben voila je suis un fifou de la vie je poste ma fic sur un nouveau forum pour le fun! Non en vrai j'aimerais voir si les lecteurs feront les même choix...Quoi je vous ai pas présenté le projet?! Honte a moi! Bref ceci est une fanfic interactive a laquelle j'invite tout les lecteur a participé par des choix que je proposerais par vote. Le principe est simple mais le résultat peut-être tout autre que ce qui a déjà était fait ailleurs ici on commence une nouvelle aventure avec la même base certes mais tout le reste est entre vos mains mes chères amis. Alors enjoy. :pinkiecider:
La vie est une aventure bien étrange, chaque personne né avec pour final la mort, c’est le premier des paradoxes humains à mon sens. Souvent je me laisse prendre à ces réflexions existentielles qui finissent toujours par avoir raison du peu de bon sens que j’ai. Mais qu’y a-t-il à faire d’autre dans un train en direction pour Poneyville et que l’on a plus un seul livre à lire ni musique sur son inutile portable high-tech ? La route depuis Manehatan prenait environs cinq heures, cinq longues et ennuyeuses heures pour me remettre à broyer du noir.

J’avais dû quitter ma grande ville natale pour aller vivre en province. Je me souviens précisément encore du jour où je suis rentré du lycée en fin d’après-midi et que j’ai vu ma mère assise sur le canapé en cuir blanc dont je préfère ne pas imaginer le prix, son thé noir sur notre table a chevet outrageusement chère. Sa seul présence à cet heure-là de la journée m’avait laissé perplexe, aussi quand elle m’a demandé de m’assoir sur le fauteuil en cuir blanc à sa droite je me suis immédiatement demander ce qu’elle avait découvert à mon sujet qui aurais pu justifier autant d’intérêt pour moi de sa part. Le souci était qu’elle pouvait être qualifié comme étant ce que ce qu’on appelle couramment un bourreau de travail aussi j’ai était naïf de croire qu’elle voulait me parler d’autre chose. Je dois reconnaitre cependant que ça avait ces avantages comme le fait de posséder un bel appartement au vint deuxième étage d’un immeuble de vingt-trois, réservé au jeune riche et autre fils à papa avec une impressionnante vue sur la métropole qui s’illuminé comme un ciel aux étranges constellations mouvante la nuit tomber. L’impression de vivre seul qu’elle me laisser était le revers de la médaille, mais étant plutôt d’une nature me poussant doucement vers la voie du marginal cela ne me posais aucun problème. J’étais libre et je n’avais de rendre compte à personne grâce à la mort plus que tragique de mon « père » qui avait léguer toute sa fortune de riche héritier a son seul descendant connu, son fils batard, moi. Dans son testament il avait bien précisé qui ne laisseraient pas un centimes à sa harpie de femme selon ses propres termes, femme qui n’était évidemment pas ma mère. Il m’avait même nommé comme bénéficiaire de son assurance vie. J’étais à la tête d’une grande fortune personnelle qui avait en grande partie payé l’appartement dans lequel je vivais avec ma mère qui gérer mes finances du fait que je n’étais pas encore majeur, et exceptionnellement elle était là. Je me suis donc exécuter et attendu qu’elle trempe les lèvres dans son mug et qu’elle le pose sur la jupe de son tailleur italien noir avant de prendre la parole.


« - eh bien qu’y a-t-il de si important a dire pour que je puisse te voir si tôt ? Demandais-je à ma mére.

-Tu es toujours aussi suspicieux ? N’ai-je donc pas le droit de vouloir discuter avec mon fils quand l’occasion se présente ? Éluda-t-elle.

- Oh si bien sûr. Loin de moi l’idée que tu puisses avoir une chose à m’annoncer.

- On te la fait a pas toi hein ?

J’émis une simple moue en réponse.

-Parfait alors venons en directement au fait si il en est ainsi bien que j’avais l’intention de te bombarder de question au préalable. Reprit-elle

- Vas-y. Au point où on en est plus rien ne peut m’étonner je crois.

- Si tu le dis…Alors je ne sais pas si tu es au courant mais ma société ouvre une nouvelle succursale au royaume de cristal et le conseil d’administration y a nommé un directeur aujourd’hui même.

- Et sa première mesure a était de t’y muter en tant qu’assistante c’est ça ? L’interrompis-je.

- C’est plus ou moins ça… » Elle ramena sa tasse a sa bouche est bu une gorger me laissant suspendu dans un souffle. « Pour être exacte tu parle au nouveau directeur en question qui est en fait une directrice. » Là j’étais surpris et très vite désabusée ; elle prit une autre gorgé le sourire ou lèvres.

« -Oh géniale, félicitation et tout le toutim. On déménage quand ? Demandai-je.

-On…C’est justement ça le problème…le système éducatif du royaume de cristal et différent du nôtre, tu devras étudier un an en plus de cet année si tu viens avec moi et au vu de ton implication dans ta scolarité je ne pense pas que c’est ce que tu désires aussi j’ai contacté ta tante a Poneyville et elle accepte de prendre soin de toi autant de temps que tu le souhaiteras… »


Inutile de préciser la suite. Passé mes protestations premières et mes hurlements seconds j’ai fini par me rendre à l’évidence que ma meilleure option était de rester à Equestria. Même si j’avais mis les pieds à Poneyville au grand maximum deux fois et que j’ignorais totalement ou placer ce village perdu dans la campagne. Une lacune qu’il me fallait combler de toute évidence. Je me demandais cependant si ma fainéantise l’avait emporté sur les sentiments que je partage avec ma mère ; je pourrais la rejoindre une fois sortis du lycée mais en avais-je réellement envie ? Sans doute notre relation déjà distante ne souffrirait pas plus de quelques milliers de kilomètre. Je pensais que au final j’étais déjà assez autonome et que je n’avais plus besoin de personne pour vivre même si le déracinement et l’éloignement inévitable de mes amis me ferait plus de mal encore à l’ avenir. Poneyville serais peut-être un endroit sympathique après tout. J’avais cet étrange sentiment en moi qui me faisait palpiter, j’allais emménager dans une nouvelle ville, rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouveaux lieux ; je laissai derrière moi Manehattan si familière et sans plus aucun intérêt tant je l’avais écumé en dix-sept ans pour une nouvelle vie ; peut-être était-ce là mon premier pas vers la vie adulte me suis-je laisser penser. C’était une sorte d’aventure j’allais pouvoir me bâtir une nouvelle réputation, devenir une nouvelle personne ou bien rester naturel et voir comment ça se passe ce qui me ressemblait beaucoup plus.
La voix du conducteur de train me tiras de mes rêveries ou je me voyais avec une jolie campagnarde au bras dans un verger de pommier, il y en a une grosse exploitation a Poneyville il me semble, pour annoncer l’arrivée imminente tu train à mon arrêt. J’ai donc directement réunis mes affaires sur le siège a côté du mien, étant donné que je suis du genre à bien m’étaler, puis je me suis autorisé un coup d’œil au travers de la vitre pour y découvrir ma nouvelle bourgade. Poneyville vu de loin n’avait rien d’impressionnant ou tape a l’œil, seul trois bâtiments et un immense arbre semblait se distinguer des contours d’un ensemble plus ou moins compact de maisons a deux ou trois étages, la ville paraissait tracer d’une manière légèrement ovoïde avec un ruisseau la traversant en diagonal; au moins le ciel était très dégagé et l’après-midi semblait radieux ce qui me fit légèrement sourire. Il ne me rester plus qu’à prendre mes valises, me diriger vers la première porte de sortie et attendre, le nombre de personne s’étant levé était cependant quasi-nul rien ne presser dans ce cas-là, j’ai donc regarder une dernière fois les personnes assise dans le wagon au siège bleu en sortant mes valise du compartiment de rangement au-dessus de mon siège. Aucun d’eux ne réussit a interpellé mon regard. Dommage.
Enfin le train s’arrêta et je pus quitter ce train , le seul point positif qu’a eu ce moyen de transport fut l’arrêt de cinq minute a Canterlot qui m’as permis d’y poser les pieds pour la première fois en hurlant « CANTERLOT ME VOILA ! » avant de remonter immédiatement ,cet facétie m’as valu au passage toute l’attention des voyageurs dont certains ont fini par rire. La porte s’ouvrit sur un quai de gare au pavé rénové avec un préau semi-opaque digne d’une école maternelle sans-le-sou. J’inspirais profondément et posa le pied sur le sol de Poneyville, c’était mon premier pas dans une nouvelle vie dont l’odeur était un étrange mélange de foins, de pommes, de bouse, de fleurs et de pâtisserie. « Pourquoi pas ? » me suis-je dis. Je fis quelque pas sur le quai et regarda tout autour de moi en espérant voir le visage plus ou moins familier de ma tante Mili Sunshine, en vain. Je me suis donc assis sur un banc pour l’attendre en regardant les quelques voyageurs qui, descendu en même temps que moi, quitter la gare seul ou accompagner. J’entendis le sifflet signalant le départ du train pour sa prochaine destination et je restai là patient…


Il était déjà seize heures trente quand mon estomac se mit à gargouiller, évidement je n’avais pas pensé a acheté un encas pour la route ; avec un éclair de logique je me suis alors levé pour explorer les environs et trouvé un endroit pour me restaurer, j’aurais ensuite tout le loisir de trouver la maison de ma tante car après tout dans une petite ville comme celle-ci tout le monde devrait connaitre tout le monde. J’ai alors quitté le quai de la gare pour trouver une grande rue piétonne, probablement l’axe principal, de la ville il y avait des boutiques des 2 côtés de la longue et large rue, des personnes de tout type allait et venait en se saluant comme de vieille connaissance, « Assez étrange. » me suis-je dit avec mon regard de métropolitain fraichement débarquer ; c’est alors pour la première fois aujourd’hui mes yeux s’arrêtèrent sur une personne. Même en le faisant exprès je n’aurais pas pu la rater. Elle sautillé en direction du fleuriste un paquet a la main, elle était plutôt petite mais dégagé pourtant une aura immense, elle avait de très longs cheveux bouclé rose comme si on avait posé une barbe à papa ouvragé par un illustre sculpteur sur sa tête, cette crinière était si imposante qu’elle me masqué son visage. Elle portait un tablier sous lequel elle avait une robe jaune canari bordé de dentelle blanche et de rubans rose au niveau des bras et a ces pieds une paire de crocks jaune à moitié recouverte par de grosse chaussette de ski bleu découpé comme on le faisait dans les années 80. Brusquement elle s’arrêta et trembla de tous ces membres. Elle se mit alors à regarder partout autour d’elle, elle sembler chercher quelque chose qu’elle aurait pu faire tomber, puis ces grands yeux bleu claire se posèrent sur moi avec la froideur d’un scanner. Elle me fixa pendant plusieurs seconde avant de me regarder de bas en haut, elle inclina légèrement la tête à droite et un immense sourire s’étira sur son visage. Elle se mit à sautillé vers moi qui était comme figer par cet étrange personnage. Je me suis mis à chercher une phrase a déclaré pour me présenter sans pour autant en trouver une adapté à la situation, je l’avait fixer pendant ou moins une bonne minute alors il me fallait être convaincant pour ne pas passer pour un espèce de détraquer et ruiner ainsi toute mes chances de faire un bon départ dans ma nouvelle vie. Malheureusement il était trop tard la jeune fille barbe à papa se tenait maintenant à deux pas de moi en me fixant tel un étrange animal qu’elle n’aurait jamais vu. Elle avait une peau assez claire et des sourcils assez épais et sous son petit nez en trompète percé c’était figé en une mou insolite deux élégante lèvres d’un rose satiné sur un visage légèrement rond. L’alchimie de ses traits était aussi charmante que dérangeante. Elle devait être très jolie quand on lui ôté cette grimace du visage.

« - Salut ! T’es nouveau en ville ? C’est ça ? Parcequejet’aijamaisvuavantpourtanttumerappelquelquechosemaisjenesauraispasdirequoi.tut’appelscomment ? tuviensd’ou ?T’asquelage ? T’asfaim ? Out’adejampangerpeut-étre ? Ahj’aiuneidéesoyonsamisokay ?! déclara la jeune fille en un seul souffle d’une voix aigüe.

-Euh excuse moi j’ai pas tout compris, tu parles a deux cent kilomètre-heure. T’aurais pas une version normale de ce que tu viens de dire ? Répondis-je prudemment

-Si bien sûr ! S’exclama-t-elle en riant. Je suis désolé je parle comme ça quand je suis excité. C’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de se faire de nouveaux amis donc je te disais en fait que je ne t’avais jamais vu ici mais que ton visage m’était familier alors je t’ai demandé comment tu t’appeler d’où tu venais ton âge si t’avais déjà vaincu un dragon et ce genre de truc.

Ce coup là j’avais tout saisie mais j’étais incapable de répondre quelque chose de cohérent à cet logorrhée.

-Salut moi c’est Seth Sunshine, ravie de te rencontrer.

- Cool enchanté moi aussi je m’appelle Pinakanema Diane Pie, mais mes amies m’appelle juste Pinkie. Mh…Sunshine tu as dit ? Tu ne serais pas de la famille de Mili Sunshine par hasard ?

- Si c’est ma tante je la cherche, tu la connait ?

- Bien sur je connais tout le monde à Poneyville. Tu veux que je te la présente ? Elle est un peu vieille pour toi. Non ?

- Euh non je l’as connais déjà…mais si tu pouvais m’indiquer où elle habite ca m’aiderais beaucoup.

- Je vais faire mieux que ça même je vais t’y accompagner. Laisse-moi juste deux petites minutes.

Sur ces mot elle me donna un énorme sourire et couru à toute vitesse chez le fleuriste. « Voilà une fille bien singulière, j’espère qu’elles ne sont pas toutes comme ça dans le coin. » pensai-je. Mon estomac me rappela à l’ordre avec un grondement plus sonore.

-Toi t’as l’air d’avoir faim, suis moi on va y remédier. Tu veux de l’aide pour tes valises ?
Sans que je le remarque elle était déjà revenue à côté de moi.

- Non merci ça iras.

- Oki doki loki ! »

J’ai donc suivie Pinkie Pie sur l’avenue elle nous conduisit a trois cent mètre de chez le fleuriste dans une charmante pâtisserie nommé le Sugarcube. Une clochette retentit a notre entrer. Les murs étaient décorés de charlotte, religieuse et autre délice et les vitrines présentant les donuts, muffin et autres cupcake me firent saliver. Pinkie parcouru l’échoppe sans attendre la venue du propriétaire et passa en arrière-boutique. Elle me planta la pendant une longue minute au bout de laquelle elle revint les bras charger de paquet.

« - Je savais pas ce que t’aimais alors j’ai pris un peu de tout. Dit-elle enjoué.

- Euh ça ne va pas causer de problèmes au moins ? Demandais-je inquiet

- Mais non c’est ton cadeau de bienvenue, aller suis moi !

- D’accord… »
Je trouver cette Pinkie Pie de plus en plus bizarre mais elle devait être la fille du pâtissier pour ce permettre de se servir ainsi, du moins je l’espérer. En sortant je remarquais qu’elle avait enlevé son tablier ce qui me rassura un peu. Non contente de me guidé Pinkie m’offrit en plus une visite de Poneyville. Elle m’expliqua que nous étions dans le quartier nord et que ma tante vivait au sud du quartier ouest, au centre de la ville il y avait la bibliothèque et la grand place avec la mairie et que le dernier grand bâtiment que j’avais vu était le collége-lycée de Poneyville qui était dans le quartier est ou j’irais étudier dès le lendemain. La jeune fille se sentis obliger de me préciser qui vivais dans chacune des maisons qui serpenter notre trajet comme si j’aller être capable de tout retenir du premier coup.
Au bout de cinq minutes pour le moins insolite nous fûmes enfin arrivés.

« - Voila t’y est bon je dois te laisser je suis assez pressé, bye. »

Avant que j’eu le temps de répondre quoique ce soit Pinkie mis dans mes bras tous les paquets me tapota l’épaule et s’enfuis en courent. M’abandonnant une nouvelle fois sans savoir quoi faire.
Il fallut une bonne dizaine de seconde à mon cerveau pour se remettre à fonctionner correctement. J’ai alors déposais les paquets au sol et regarder la maison de ma tante. C’était une simple bâtisse de brique blanche tout ce qu’il y a de plus classique à l’exception des panneaux solaire recouvrant entièrement le toit. Mes souvenirs de ma tante se recomposèrent alors dans mon esprit en un instant. Elle était la propriétaire d’un café bio dans l’avenue principale, elle était le genre de personne étourdi à se lever à 13h car elle avait oublié de programmer un de ces neuf réveils, elle était une célibataire de trente-quatre ans passant tous sont temps libre dans son potager…Ma tante était une hippie et elle avait oublié de venir me chercher à la gare. Exaspérer par moi-même et aussi par elle je frapper à la porte espérant qu’elle m’entende. J’eus beaucoup de chance car ce ne fut qu’après deux minutes d’attente qu’elle apparut a l’embrasure. Elle plissa les yeux face à la lumière du soleil. Ma tante ne ressemblait pas à ma mère elle en était même l’exacte opposé à l’exception de son nez. Elle avait de longs cheveux châtains légèrement bouclé lui tombant au nombril, des yeux couleur noisette aux paupières imperceptiblement tombantes et des lèvres pulpeuses s’étirer progressivement à mesure que ça vue s’accommodait a la lumière du jour. Elle était vêtue uniquement d’un peignoir à moitié défait sous lequel on pouvait apercevoir des fragments de chaire nu légèrement bronzé.

« - Bonjour tante Mili…je te réveil ? Demandais-je ironique.

-C’est toi Seth ? Tu ne devais pas arriver à cinq heures ? répondit-elle en baillant

- Il est six heures. Rétorquai-je.

Elle regarda son poignet nu.

-Ah oui tu as raison désolé t’as trouvé ton chemin à ce que je vois, t’as vraiment bonne mémoire. Entre je vais faire du thé.

Elle se retourna et disparu dans le couloir. Je la suivis en prenant soin de laisser mes bagages à l’entrer tout en prenant les pâtisseries avec moi. En prenant la première porte à droite je suis arrivé dans ce qu’on aurait pu imaginer en entrant dans la roulotte d’une voyante. Tout d’abord une d'autres odeur d’encens me pris les narines je vis alors que le salon était surchargé de drap, tapisserie et autres tapis au motif métafo-mystique. Il y avait à la place d’une télévision qui aurait justifié la position des sofas une immense bibliothèque que j’imaginais remplis de livre sur les médecines traditionnelles ou la botanique.au centre de la pièce il y avait une table basse avec un service à thé complet et une tasse fumante remplie. A ce moment j’eu la désagréable intuition que j’aller passer du statut de neveu à celui de nounou.

« -Tante Mili je crois que t’as laissé le thé dans le salon ! Criais-je a travers la pièce pour être sûr qu’elle m’entende.

-Ah ça expliquerait pourquoi je ne trouve plus rien. L’entendis-je dire depuis la pièce à gauche de la véranda au fond de la pièce.

Elle revint a dans le salon et s’asseya à côté de moi et me servis une tasse de son thé.

-Tu veux du sucre ou du lait ? Me demanda-t-elle en me regardant d’un air ahuris. On aurait pu croire qu’elle dormait encore tant ses yeux était vide.

-Non merci c’est parfait. Répondis-je confus

- Tu as beaucoup grandis, j’ai du mal à te reconnaitre et pourtant. Dit-elle de sa voix endormis.

Elle but une gorgé ; comme ma mère elle s’interrompait au beau milieu de son discours pour boire.

-Je t’ai vu naitre. Poursuivit-elle

- J’ai pas mal changé depuis ce jour-là en effet. Répondis-je.

Elle eut alors une sorte de spasme et se mit à rire.

-AHahahaah…pffiou t’es comme ton père la dessus, toujours la blague au bord des lèvres. Oh mais regarde ma tenue ce n’est pas convenable de ce présenter comme ça un jeune homme. Je suis désolé mais bon on est de la même famille alors j’imagine que c’est bon.

Elle rajusta alors son peignoir, visiblement elle avait réussi à se réveiller totalement. Elle me jeta alors un regard en coin et me sourit avant de posé sa main sur ma cuisse et d’approcher lentement son visage du mien.

-Ah moins que tu ne préfères les femmes mure. Susurra-t-elle sensuellement à mon oreille.

- Euh merci tante Mili mais ça iras. Répondis-je embarrasser.

J’ai immédiatement saisi ma tasse de thé pour en prendre une lampé sans me soucier de sa température. Voyant mon geste ma tante recula et se recroquevilla à l’autre bout du sofa.

-Je ne te plais pas n’est-ce pas ? Je ne suis pas assez belle et je suis trop vieille ! dit elle la tête en ces genoux dévoilant ainsi ces cuisses.

-Nan ça n’as rien à voir tu es très bien. C’est juste vraiment moralement répréhensible et les rapports incestueux sont punis par la loi sans parler du fait que je sois encore mineur. M’empressais-je de dire.

-Bonne réponse ! Je vois que tu as quelques notions du bien et du mal alors je veux bien t’accepter sous mon toit, tu verras je vais bien m’occuper de toi, tu pourras tout dire à tata et si t’es sage et que tu as de bonne notes je pourrais même me montrer très généreuse.

- Cet ville est peuplée de fou et tu es malsaine ma chère tante. Dis-je alors désabuser

- Mais non tu te fais des idées, à moins que tu n’es rencontrer Pinkie Pie.

- C’est elle qui m’a accompagné jusqu’ici. D’où les pâtisseries.

- Je vois.laisse-moi m’en occuper dans ce cas. Vas t’installer pendant ce temps,ta chambre est la première pièce à l’étage. Je vais commencer a préparer le diner prends ton temps surtout.

- D’accord… »

J’ai donc bu mon thé cul sec, histoire de pas gâché le breuvage. A mon grand étonnement il était parfait, je n’avais jamais pu en gouter un avec autant de saveur. Mais la fatigue commença à retomber sur mes épaules aussi brusquement qu'un coup de massue sur la tempe vous assomme et je su qu’il était temps d’aller se reposer. Je pris mes bagages dans le corridor et emprunta l’escalier en colimaçon à gauche. Sans la moindre réflexion j’ouvris la première porte que je vis à l’étage. Elle donnait su une chambre d’amis tapisser de motif Indiens rouge et vert, la pièce était rectangulaire et assez spacieuse pour y faire tenir un lit en baldaquin un bureau et une armoire sans qu’on n’y soit trop à l’étroit. Fatiguer comme je l’étais j’eus juste la force de jeter mes valises dans un coin et de m’écrouler sur le lit sombrant quasi immédiatement dans l’inconscience…Mais qu’avait-elle mis dans son thé ?

Bien maintenant Voici le choix que vous avez pour ce premier chapitre.
De quelle race Seth est il issu :
- Marcheur de ciel (pegase)
- Mage (licorne)
- Langue de feu (dragon)
- Fermepied (terrestre)
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Spirited Snake
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Re: [Interactive][Humanisation][Romance] Sur la voie du sourire

Message par Spirited Snake »

Allez hop, Marcheur de Ciel, pour la fierté de Cloudsdale ! ;)
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... and God save Equestria !


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Re: [Interactive][Humanisation][Romance] Sur la voie du sourire

Message par Hashmal »

Je vous laisse encore une semaine pour voter aprés il seras trop tard car je posterais le chapitre suivant quasiment dans la foulé.
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Re: [Interactive][Humanisation][Romance] Sur la voie du sourire

Message par Galajar »

Dit ta pas écrit une fan fic avec un début similaire sur FB? car je m'en rappel d'un ou c'est pareil avec un qui viens de minehattan qui dois aller dans un nouveau lycée ect... mais il était humain et la en lisant ta fic on dirait vraiment qu'il ai humain (exemple: ca tante est en peignoir et elle dit que c'est pas descend de ce présenter comme ca alors que les poney se balade a poil toute la journée)

mais sinon a par ca ton début me plait comme dans l'autre fan fic mais c'est dommage d'avoir un même début (a moins que je devienne fou :pense: :gss: )

Edit: j'avais pas vue mais dans ton titre y'a aussi le tag [humanisation] alors que tu nous demande de choisir sa race de poney erreur?

Bon sinon a par ca
Marcheur du ciel


[trad] Dexter in Equestria en cours 3/11 chapitre


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Re: [Interactive][Humanisation][Romance] Sur la voie du sourire

Message par Hashmal »

Ben c'est normale que le début te paraisse le même parce que c'est le même ainsi que je les sous entendu dans la présentation. Mais rien que le premier choix change toute la donne alors le chapitre suivant seras différent du deuxiéme chapitre su FB.
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Re: [Interactive][Humanisation][Romance] Sur la voie du sourire

Message par Onivlas »

Une histoire complètement alternative à Brony French ? Bon courage... S'il n'est pas trop tard, je vote Fermepied, tiens !
[align=center]J'ai une étiquette d'Abruti sur le derrière, et j'en suis plutôt fier.[/align]
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Re: [Interactive][Humanisation][Romance] Sur la voie du sourire

Message par BloodInc »

Et moi Marcheur de Ciel.
Très bien écrit même si j'ai vu d'énormes fautes qui piquent les yeux!
Impossible de voir leur visages, i-i-ils sont à quelques dizaines de mètres!
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Re: [Interactive][Humanisation][Romance] Sur la voie du sourire

Message par Hashmal »

Ami du soir bonsoir! J'ai finalement trouvé le temps et la motivation d'écrire le second chapitre mais j'ai besoin d'un correcteur parce que je manque de recul vis a vis de ce que je fais donc voila je fait un appel au grammar nazi volontaire. Bonne soirée.
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Onivlas
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Re: [Interactive][Humanisation][Romance] Sur la voie du sourire

Message par Onivlas »

Je me porte candidat, je m'y suis déjà lancé.

[EDIT]Tant pis, je n'en savais rien, Sangohan.
Cette nuit-là, je naviguais entre semi-conscience, hallucinations et rêves psychédéliques. Je m’était vu combattants des dragons aux cotés de Pinkie Pie, qui leurs lançais des éclairs au chocolat, et de ma tante, habillé comme la princesse Leïa, prisonnière de Jabba alors qu’ils nous crachait des mandalas à la figure ; et quand j’en pourfendais un, il explosait en un million de papillons au couleurs de l'arc-en-ciel. Je me réveillâmes alors dans le couloir de la maison de ma tante, à la recherche des toilettes. L’instant d’après, j’étais en nage dans mon nouveau lit et je sombrais de nouveau dans un rêve avec des poneys multicolores.

Je fus heureusement sauvé par le chant du coq aux premières lueurs du jour. Ma nouvelle chambre était encore plongée dans l’obscurité et les couleurs chatoyantes de la tapisserie avaient laissé place à de simples motifs indiscernables. Mon premier réflexe fut de chercher mon téléphone portable dans ma poche, pour regarder l’heure. Il était cinq heure quarante du matin, j’avais passé un long moment au pays de l’étrange, de toute évidence. Je me suis redressé pour mieux observer la pièce que je n’avais que survolé la veille. Les rideaux orange du lit en baldaquin étaient tous repliés sur les portants en bois, il y avait une table de chevet à ma gauche, avec un réveil en forme d’œuf posé dessus. Je revis l’armoire de la veille, à ma droite, qui semblait avoir était sculpté dans un tronc d’arbre plusieurs fois centenaire.

Mon estomac se remit en route quelque peu brutalement en émettant un son qui me rappelas étrangement les camions-benne de Manehattan, c’était de tout évidence le repas que j’avais manqué la veille que réclamait maintenant mon ventre. Mes neurones se sont visiblement reconnectés à ce moment car je pris conscience que je pourrais avaler un élan avec ses bois. En conséquence, je descendis vers la cuisine et à ma grande surprise, je vis ma tante dans le salon, déjà coiffée et habillée, elle portait une chemise noire et un jean, en lisant son journal.

Elle me jeta un regard interrogatif avant d’ouvrir la bouche pour dire :
«Je t’ai réveillé ?
-Ah ? Euh, non, c’était le coq. »
Elle me dévisagea, cherchant je ne sais quoi sur mon visage, il était de toute manière trop tôt pour un interrogatoire.

« Le coq tu dis ? Dit-elle en souriant. Tu n’y feras plus attention d’ici deux semaines. T’as beaucoup dormis aussi, il faut reconnaître. Je m’en suis rendue compte après coup, mais tu as bu mon thé spécial hier, tu as bien dormis ?
-Mouais…
-Je vois…Évite d’en prendre à l’avenir. Il y a les pâtisseries et du thé normal sur la table ; fais comme chez toi. Ah, et j’y pense, si tu veux rentrer manger ce midi, j’ai mis le repas d’hier dans un Tupperware, dans le frigo.
-Merci. »

Je suis le genre de personne peu loquace le matin. Je me suis contenté de m’asseoir à la table entre le salon et la véranda, sur laquelle était posé un plateau en bois couvert de pâtisseries en tout genre, une théière ; deux tasses et deux cuillères. C’était une simple table en bois ronde avec des chaises assorties, pourtant elle avait quelque chose de spécial, mais dans l’état où j’étais ce n’était même pas la peine d’essayer de trouver quoi. Je me servis machinalement une tasse, et pris un suisse au chocolat que j’engloutis avec le plus grand plaisir, le moelleux de la pâte brioché complété par une douce crème et des pépites de chocolat me mis directement aux anges. Je n’avais pas goûté un gâteau aussi bon depuis mon anniversaire. Ce n’était pas le plaisir subtil des papilles raffinés que cherchait les grands pâtissiers de ma ville natale, mais c’était excellent.

Je ne pouvais vraiment pas me contenter de seulement ça, je devais confirmer ma première impression, aussi j’avalais tous les délices présent sur le plateau, et même une fois repus je pris plaisir à savourer ma part de tarte au citron meringué. Voilà ce dont j’avais besoin à l’évidence, je saisi ma tasse de thé en jetant un regard en coin vers ma tante, qui semblait captivée par son journal. La brume dans laquelle mon esprit semblait baigner commença à se dissiper au fur et à mesure que je savourais le liquide chaud.

Ma tante me rappelas son existence au moment où elle semblait partir, elle avait mis son manteau marron et prit son sac à main sans que j’en eu conscience, peut-être n’étais-je pas aussi éveillé que je le pensais, après tout.

«Je dois y aller, si tu as un quelconque souci n’hésite pas à m’appeler, je t’ai laissé ta clé sur la table basse et un plan pour trouver le lycée avec mon numéro au cas où. Passe une bonne journée, me dit elle.
-Merci, toi aussi. » Répondis-je.

Sur ce, elle s’en alla sans verrouiller la porte derrière elle. J’étais désormais seul dans une maison que je connaissais à peine. Ma propre odeur me signala l’urgence de trouver la salle de bain avant de penser à partir en cours. Je me mis en quête de cette dernière après avoir fait ma vaisselle. Mon exploration de la maison pris vite fin du fait qu’elle ne comportait que quatre pièces à l’étage, dont la salle de bain. À peine sous la douche, je me mis à voir se profiler dans mon esprit une nouvelle routine. Se lever ; manger ; faire la vaisselle ; prendre une douche ; aller en cours ; rentrer ; dormir… Rien de passionnant a tout point de vue, il me parut impératif de trouver de quoi me distraire a Poneyville au plus tôt. Une fois propre, je retournâmes dans ma chambre, mis des vêtements propre avant de sortir.

Sans raison particulière, je regardâmes alors par ma fenêtre et vis une jeune fille se lever chez les voisins. Son lit jouxtait sa fenêtre, apparemment. Elle devait avoir entre dix et douze ans, ses cheveux bouclés violets et teintés de rose était emmêlés autour de son petit visage dont je ne pus discerner que de grand yeux vert. Je descendis vite en prenant au passage mon sac pour éviter une situation gênante si elle me remarquait. Il était déjà sept heures et j’avais l’intention de me dégourdir un peu avant d’aller au lycée, c’est donc sans trop me poser de questions sur le temps que me prendrais la recherche du bâtiment que je suis partit en vadrouille.

L’air était encore frais de la rosée du matin et le soleil pointait timidement ses rayons sur les pavés des rues de Poneyville qui semblait doucement se réveiller. Je regardais les commerçants s’affairer pour ouvrir leurs boutiques au plus vite et les passants se dirigeant vers leurs différents lieux de travail en saluant presque tout ceux qui croisaient leurs chemins. On me salua moi-même à plusieurs reprises et je n’osais que répondre a mi-voix à ces inconnus pourtant amicaux.

Arrivé devant l’hôtel de ville, je trouvais judicieux de regarder le plan que m’avait fait ma tante. A mon grand damne, on aurait dit une carte aux trésors dessinée par un enfant de cinq ans, pour le coup, elle ne m’était d’aucun secours, cependant, la description exhaustive de la ville que Pinkie m’avait faite la veille me revint en mémoire, il me suffisait de me rendre dans le quartier est et de trouver le bâtiment le plus imposant, un jeu vrai d’enfant.

Quand on est capable de naviguer quelques minutes dans les airs. Je pris donc une grande inspiration pour sentir l’air se répandre dans tout mon corps, sentir l’air, être l’air. Chez les marcheurs de ciel,N'est-ce pas ''du ciel'' ? c’est ainsi que nous accédons a ce pouvoir qui nous permet d’explorer l’azur l’espace de quelques secondes, quelques minutes pour les meilleurs. J’ignore comment les mages s’y prennent pour utiliser la magie ou comment les langues de feu crache leurs flammes, mais c’est ainsi que cela marche pour nous, ou du moins c’est de cette manière que l’on m’avait appris à voler. Je pris alors une grande impulsion au sol et décolla a environ dix mètres avant de me laisser en lévitation le temps de me faire une idée d’où j’allais et comment m'y rendre.

Contrairement à Manehatthan, tous les quartiers de Poneyville se ressemblait, mais en prenant la gare en point de repère, j’ai pu trouver le quartier Est très vite et voir le lycée s’élevant sur une minuscule colline par-delà le ruisseau qui traversait la ville. Je redescendis alors doucement vers le sol en expirant ; le vol et le souffle sont deux choses complémentaires ; quand on a beaucoup d’air dans les poumons, on tient plus longtemps, il me semble qu’on m’avait expliqué pourquoi un jour, mais j’avais mal saisi ; la réponse « Ta gueule c’est magique » me suffit et je ne suis pas trop à plaindre de ce côté-là. Je faisais même du parkour aérien à Manehattan avec mes amis, mais les spots de Poneyville semblait beaucoup moins intéressants.

Une fois le pied à terre, je recommençais mes mouvements d’échauffement habituels, mon objectif était clair et je souriais d’avance en pensant à ce que penseraient les locaux de ma démonstration. Aucun lycéen ne pourrais jamais battre mon temps, j’en étais sûr. Une fois mes muscles prêts, je resserrais les lacets de mes baskets et inspira de nouveau. Je m’élançais alors comme une flèche fendant la rosée matinale sur la place et bondis sur le toit le plus proche de moi en utilisant mon souffle. Expirer pour atterrir et inspirer pour repartir. Je pris une impulsion quasiment verticale, ma spécialité, pour repartir comme un boulet de canon sur un autre toit 20 mètre plus loin. Je vis cependant une forme se dessiner au loin, sur les toits. Une autre personne avait la même idée que moi ; elle se dirigeait aussi vers le lycée, et dans mon esprits de grand gamin un peu tordu, c’était comme un défi écris en lettre de feu, je devais arriver avant, une sale habitude. J’ai alors donné tout ce que j’avais dans mes impulsions pour arriver au pied de la colline quand j’entendis :

«Chaud devant !!!»

J’eus à peine le temps de me retourner que je fus violemment projeté au sol après avoir été percuté. Par chance, ma tête ne heurta pas le béton sous mes mains. D’instinct, je cherchâmes la chose qui m’a fait chuter et vis à deux mètres de moi une fille en roller se débattant étrangement dans le vide pour garder l’équilibre avant de tomber misérablement sur les fesses. La première chose que je remarquâmes chez elle fut l’étonnante couleur qu’avait ses cheveux, ou plutôt les couleurs car tout autour de son visage pendait des mèches désordonnées des différentes couleurs du spectre lumineux, a l’exception du rose. Je crus d’abord à une illusion d’optique, mais après avoir cligné des yeux plusieurs fois, je compris qu’ils étaient réellement de ces couleurs, même ses sourcils fins avais ce motif arc en ciel, ce qui me laissa plus que perplexe.

Je me levâmes pour aller voir si elle n’avait rien de cassé. Mais avant même que je puisse ouvrir la bouche, elle se releva d’un bond et me toisa d’un air mécontent. Elle avait un visage aux traits fins, son regard perçant et ces prunelles écarlatesLes yeux de R.D. ne sont pas roses ? semblaient se combiner avec un nez mutin, percé d’un point d’argent, et des lèvres fines, légèrement vermeille, pour donner à cette fille la grâce menaçante d’un royal rapace. Il y avait cependant quelques cicatrices de chutes ou de combat stigmatisant sa peau au teint de miel. Je remarquais alors que ces oreilles étaient ornées de tous parts avec des petits bijoux de plus ou moins bon goût.

«Rien de cassé ? Me demanda-t-elle sur le ton d’une accusation.
-Non, ça va, et toi ? Répondis-je troublé.
Ses traits se détendirent alors lui rendant sa beauté originelle.
-Quoi !? Tu rigoles ? Il en faut plus pour amocher la grande Rainbow Dash, l’idole du tout Poneyville, dit-elle en riant.
-Okay, je vois, tu devrais quand même rouler moins vite, tu vas finir par blesser quelqu’un sinon, Grande Rainbow Dash.
-Ouais je sais, je suis désolée euh… Comment tu t’appelles déjà ? Je crois pas t’avoir déjà vu dans le coin.
-Je m’appelle Seth, je viens d’arriver en ville.
-Okay, donc désolée de t’avoir renversé, Seth, je faisais pas attention et tout-ci tout-ça, enfin t’as pas l’air du genre de gars à prendre la tête pour ce genre de truc, alors je t’abrège le discours habituel.
-Donc c’est habituel…
-Ah, euh, nan, c’est pas ce que tu crois. J’étais en en retard pour euh… Le truc au machin… Et donc euh… Enfin tu vois quoi… Non ?
-Ouais, je vois que tu m’es tombé dessus dans l’espoir que je ne batte pas ton temps pour aller au lycée hein ? La provoquais-je.
-Quoi !? Un gars comme toi, battre mon temps ? Laisse-moi rire ! Je peux me faire la Route de Cloudsdale à Poneyville d’un seul coup quand les gars de la météo font bien leur boulot.
Elle avait très vite mordu à l’hameçon, je souris à l’idée d’avoir trouvé quelqu’un dont l’esprit de compétition pourrait égaler le mien et je voulais voir jusqu’où elle irait sur un simple coup de tête.
-Ah bon ?! Le premier arrivé au bahut devra payer le repas de l’autre pour une semaine.
-Vraiment ?! Me toisa-t-elle de son mètre soixante-cinq et quelques. J’espère que t’as du cash mon grand parce que question vitesse je suis imbattable.
-Pff ! C’est ce qu’on va voir. Allez, en position. »

La dénommée Rainbow Dash que j’avais mise au défi fléchit alors les jambes. C’était donc bien elle, l’autre marcheuse de ciel que j’avais aperçut, et pour me percuter comme elle l’a fait elle devait vraiment être rapide, mais ce n’était pas une raison pour se dégonfler à mon sens, bien au contraire. C’était l’occasion de pimenter ce début de journée à Poneyville et de me sociabiliser un minimum. Je me mis alors en position de départ, jambes fléchies, le genou droit touchant presque le sol comme un ressort au maximum de sa pression.

« Bon, prête ?! Demandai-je.
Elle hocha la tête et inspira profondément. Je l’imitais moi aussi prêt a décoller. La colline n’était pas très haute, moins d’une vingtaine de mètres, il me faudrait quelques seconde pour arriver en haut.
-Partez ! Éructais-je. »

Au même moment, je me propulsâmes en l’air de toutes mes forces. Je vis la chevelure arc-en-ciel de la jeune fille à côté de moi se dessiner dans l’azur. Nous étions déjà presque arrivé devant le lycée quand elle me dépassa. L’arrivé était en vue mais elle posa ses roues au sol au moment où mes yeux commencèrent a apercevoir la cour. Je fis alors un salto en expirant et me réceptionna accroupis à côté d’elle. J’inspirâmes un grand coup et me propulsâmes vers le bâtiment. J’avais planté la jeune fille qui comprit une demi-seconde trop tard ou je voulais en venir. Ma main percuta le mur du bâtiment en face de moi et j’avais gagné. Rainbow arriva juste après. Je me retournâmes alors radieux vers la jeune fille en lui affichant mon sourire le plus obséquieux.

« J’ai gagné ! Fanfaronnais-je.
Elle semblait avoir était piquée dans sa fierté. Ses prunelles brillait d’une lueur féroce sous ses fins sourcils arc en ciel percée aux arcades.
-T’as triché, on avait dit le premier arrivé au lycée ! Objecta-t-elle.
-Oui, et le lycée c’est pas le petit bout de terrain en bordure de la colline ; le lycée commence au premiers bâtiments, donc techniquement j’ai gagné.
-Pff ! C’est ce que l’on verra ! »

Pitre comme je suis, je me moquais alors de sa réaction excessive qui m’avait alors littéralement plié en deux. Ma plaisanterie l’avait de toute évidence vexée. J’allais entreprendre de m’excuser mais elle avait disparu de mon champs de vision. J’entendis une porte claquer et me dirigeâmes dans cette direction sans pourtant parvenir à la retrouver.

Le lycée de Poneyville était protégé par un muret d’enceinte à hauteur d’homme. Par-delà le portail, il y avait la cour et on pouvait voir derrière le seul bâtiment un terrain de sport. Je m’interrogeais alors sur le nombre d’élèves qu’accueillait l’établissement, au vu de la taille de la ville, il ne devrait pas y en avoir plus de deux cent ; pourtant le bâtiment pouvais en accueillir facilement le double. Je n’avais évidemment pas fait attention à l’heure qu’il était et chose totalement inédite pour moi, j’étais en avance le jour de la rentrée. Il n’y avait encore personne dans la cour déserte, aussi j’ai décidé de me diriger vers le bâtiment afin de trouver l’accueil.

Ce dernier avait quatre étages et une bibliothèque exposée par une immense baie vitré au premier, de toute évidence il était récent, du fait qu’il échappait aux normes en vigueur dans les années soixante-dix, il était pourtant très polygonal, comme si un Pantagruel l’avait bâti avec des Lego géants. J’arrivais au niveau de la porte quand une douce mélodie parvint à mes oreilles, une voix comme je n’en avais jamais entendu…

Une mélodie familière qui me renvoya aux après-midi que je passais chez ma grand-mère il y a très longtemps… Une voix qui m’avais figé, je n’avais plus qu’une chose en tête : trouver la-dite chanteuse. Je suivis donc mon instinct et pénétrâmes à l’intérieur du bâtiment. Le hall d’entrée était totalement vide et ni les tableaux d’affichage à ma droite ni le bureau de l’accueil à ma gauche ne purent retenir mon attention car sa voix et ses pas résonnait dans la pièce vide. Je me suis donc aventuré dans les couloirs du rez de chaussé en quête de cette fille.

Le son d’une porte se refermant à droite se fit entendre. Je me dirigeâmes immédiatement vers la source de ce bruit et trouva au fond d’un corridor une porte vitrée menant à l’extérieur. Je m’en approchâmes avec précaution et plaqua mon oreille contre le verre froid ; elle était bien là. C’est avec toute la discrétion d’un ninja que j’entrepris d’ouvrir la porte qui émis un grincement strident à peine entrouverte de trente centimètres. Étant persuadé d’avoir raté mon entrée en scène, je fermais négligemment la porte avec mon pied en jetant un coup d’œil à ma droite. La chanteuse que je cherchais était juste là, accroupie devant une cage ou était enfermés des lapins qu’elle nourrissait.

Elle portait une robe jaune pastel qui couvrait à moitié ses bras blanc avec des bottes marron. Son visage m’était caché par une longue chevelure rose claire digne d’une Raiponce. Ils étaient si longs que dans cette position, ils traînaient au sol et au lieu de sembler abîmés, ils paraissait si soyeux que j’aurais juré les voir miroiter à la lueur du soleil levant. Malgré le bruit de la porte, elle semblait ne pas avoir remarqué ma présence. Elle continuait de chanter avec insouciance de sa voix si tiède à mes oreilles. Comme en un flash, je me souvins de cette chanson, il s’agissait d’un titre de Joan Baez, « Love is just a four letter word ». Un jolie morceau pop-folk sous acide des années soixante.

Je restait immobile, à attendre qu’elle me remarque en me laissant bercer par sa voix mélodieuse. Elle chanta du Bob Dylan et du John Lennon sans la moindre erreur de prononciation. Enfin elle s’appuya sur ses genoux, se releva et tourna les talons en ma direction en ôtant ses écouteurs. Elle se figea instantanément à ma vue. Elle était de taille moyenne et ses cheveux couvraient la moitié de son visage d’une épaisse mèche qui lui arrivait bien au-delà des hanches, l’autre moitié me laissa sans voix.

Elle avait de fins sourcils du même rose que celui de sa chevelure surplombant un grand œil en amande vibrant d’une couleur azur qui avait dut être volé aux mers d’un paradis tropical ou méditerranéen. Ses jolies joues rosirent sous l’effet de la surprise, et commencait à prendre la même teinte que ses envoûtantes lèvres en cœurs sous sont fin nez grec. Elle avait une parfaite peau diaphane qui semblait se sublimer sous n’importe quelle type de lumière de tel manière qu'elle semblait s’illuminer presque imperceptiblement.

Si son visage était définitivement celui d’un ange, le reste de son corps devait être celui d’une succube car malgré le fait qu’elle portait une longue robe, on pouvait clairement discerner chez elles les atouts d’une bombe sensuelle. Elle était, est de très loin, LA plus belle fille que je n’ai jamais rencontré. Je devais lui dire quelque chose, pourtant je savais que si j’ouvrais la bouche, je ne pourrais rien faire de plus que meugler comme un élan à l’agonie ou dire une imbécillité, incongrue, gênante, déplacée ou tout ça à la fois. Aussi j’ai préféré laisser l’étrange silence s’installer le temps que mon cœur arrête d’essayer de se jeter à la figure de cette vénus. Elle me regarda elle aussi sans rien dire, une main devant sont anguleux menton.

Quand je parvins à me contrôler suffisamment pour compter les secondes de silence qui passait, trois minutes s'écoulèrent avant que je ne puisse lui adresser la parole.

«Bonjour, dis-je avec la gorge si sèche que j’eus l’impression de paraître un robot.
Elle marmonna quelque chose entre ses dents que je n’ai pas réussi à saisir.
-Excusez-moi je n’ai pas trop compris ce que vous venez de dire.
Autre signe d’anxiété visible chez moi, le vouvoiement. J’aurais aussi bien plus l’appeler Madame à ce moment-là, histoire de la vexer en plus de passer pour un drôle d’animal.
-J’ai dit bonjour, murmura-t-elle timidement.
-Ah, et bien bonjour à vous aussi.
-Vous l’avez déjà dit…
-Ah, euh… Je cherche le secrétariat et j’ai entendu du bruit donc, euh, voilà…Je devrais y aller, dis-je en me retournant brusquement.
-Au revoir…
-Merci et, eaunh au revoir. »

« Bravo Seth, c’était clairement la plus pathétique rencontre de tous les temps, tu t’es officiellement affiché comme le mec le plus flippant du coin et il te reste plus qu’à t’acheter un compte World of Warcraft pour définitivement annihiler les reste de ton éventuel vie sociale maintenant. » Me suis-je dis.
«Bien joué, mon cerveau. »dis-je à haute voix.

Quand je revins dans le Hall d’entrée, certains élèves étaient déjà arrivés et regardait le tableau d’affichage pendant dix minutes, comme il était de coutume dans tous les lycées à la rentrée. J’attendais donc patiemment à côté du secrétariat qu’ils se décident à aller autre part quand je fus interpellé.

«SEEEEEEEEETH !!! »
Pour en avoir rêvé, je reconnus immédiatement cette voix trop aiguë. C’est donc sans surprise que je vis Pinkie Pie courir dans ma direction. Elle avait troqué robe et tablier contre une salopette trop grande pour elle qu’elle maintenait en place avec un keffieh blanc en guise de ceinture et un t-shirt vert pomme. Sa crinière en barbe à papa semblait différente de la veille sans que je puisse dire en quoi.
-Pourquoi tu m‘as pas dit qu’on serait dans le même lycée et dans la même classe ?! me cria-t-elle.
-Parce que je l’ignorais, répondis-je sans surprise.
-Tu dois pas être très malin si tu n’avais pas deviné qu’il n’y avait qu’une classe de terminale au lycée de Poneyville, enfin j’imagine qu’on peut pas t’en vouloir.
-Ouais, j’imagine aussi, enfin si tu n’avais pas parlé pas tout le temps qu’on a été ensemble, j’aurais pu te dire que j’irais dans ce lycée. Tu pensais que je faisais quoi dans la vie ?
-Ben je t’imaginait chasseur de prime ou champion d’échec. Bien que je t’ai imaginé en clown, taxi, et agent secret. Au fait t’aime bien la pizza ? »
Une longue journée s’annonçait à l’évidence.
Dernière modification par Onivlas le 22 nov. 2013, 23:34, modifié 1 fois.
[align=center]J'ai une étiquette d'Abruti sur le derrière, et j'en suis plutôt fier.[/align]
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Sangohan38
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Message par Sangohan38 »

Désolé de te décevoir Onivlas mais j'ai déjà corrigé la fic. Même s'il reste probablement encore des erreurs.
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