"Il arrive.
Le bruit de ses pas se rapproche.
J'entends son souffle.
Il est là.
Je le sens.
Tout près.
Il est tout près de moi.
Nos deux silhouettes ne forment plus qu'une seule ombre.
Son souffle s'écrase sur mon pelage.
La peur qui me pétrifie lui donne plus de force.
La peur...
J'ai peur.
Un grondement venant du fond de sa gorge se fait entendre ; c'est ainsi qu'il doit prévenir ses proies de la mort.
La mort...
Oui, la mort est toute proche.
Aussi proche que ces crocs qui vont s'abattre sur moi.
...
Ça.. y est."


-C'est la quatrième victime, inspecteur, s'exclama un jeune poney en entrant dans le bureau de l'inspecteur.
-C'est impossible ! s'écria l'inspecteur. Il faut absolument mettre un terme à toute cette boucherie !
-La princesse Celestia rentre dans deux jours à Equestria, mais... D'après ses réponses à nos lettres, elle n'avait pas l'air plus renseignée que nous sur la nature de ce... tueur...
-C'est pas vrai ! Bon, il fait se calmer et raisonner... Tu as compris ? C'est toujours ça qu'il faut faire face à une enquête difficile...
-Oui, m'sieur.
-Souvenons-nous... Cela fait quatre jours que cela a commencé... Quatre jours, quatre morts... Toujours retrouvés après le coucher du soleil... Sur la côte est d'Equestria... Tués par morsure... Les empreintes ne sont pas très grandes...
-Qu'est-ce que nous allons faire ?
-Tout d'abord, informer les gens de la côte est de rester chez eux au moment du coucher de soleil... Ensuite, nous allons essayer de retrover le monstre... S'en débarrasser pour toujours...
-Ce ne sera pas facile ! Comment comptez vous faire ?
-Il faudrait demander l'aide de gens compétents.



Vous devez, pour une raison ou une autre, vous impliquer dans cette histoire.
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Je viens aussi puisque j'ai été pris en otage par Helena

Et ma hache! J'en suis!

Il était 8h du matin, le ciel était magnifique en cette journée ensoleillée. Le jeune MégaSteack s’élançât sur la jetée. Il avait reçu ce matin dans sa boite au lettre un tract, le genre de tract qui est distribué à tout le monde en ville, banal. Seulement, ce tract était plus une offre d'emploi qu'une pub. le tract disait:
RECHERCHE GENS COMPÉTENTS POUR AFFAIRE URGENTE.
CONTACTER LE COMMISSARIAT SI INTÉRESSÉ.

Compétent. Faire partie de la police royale, voila une perspective des plus intéressante! Peut être qu'il allait attraper des voleurs, ou aider des petites vielles à faire descendre leur chat d'un grand chêne centenaire, et juste pour ça, il pourrait faire partie de la prestigieuse police de Ponyville! Quelle joie!
C'est dans cette optique qu'il s’élança gaiement jusqu'au petit bâtiment bleu clair au toit bleu foncé, arborant une étoile jaune à huit branches. Il poussa la porte de verre et fur accueillis par une licorne, entre deux âges, elle pouvais être soir une mégère de 30 ans, soit une vielle fille de 50, avec ses lunettes pendantes autours de son cou ridé accompagnées un collier de perle couleur corail et son chemisier à carreaux blanc et rose. Le pégase penchât plutôt pour la solution de la vielle fille malheureuse. Il l'inspecta de loin, et vit à sa corne une irritation à la base, comme rongée par le temps. Il s'était trompé, pas vielle fille, mais veuve ou divorcée. Il alla néanmoins plaquer le papier sur le bureau de la jument qui ne l'avait jusque la pas remarqué.
La vielle inspecta le papier au dessus de ses lunettes, son regard allant tour à tour de la feuille aux yeux brillants d'étoiles du pégase. Elle n'avait pas l'air emballée. Elle l'invita à s'asseoir dans la salle d'attente, qui, de l’intérieur, ressemblait plus à une salle d'interrogatoire dans laquelle s'étaient déroulé des choses pas toujours très nettes. Il prit place sur un fauteuil en mousse vert du plus mauvais gout avec les murs violets. Dans la salle attendaient patiemment un agent de police assoupis, tenant un gamin pleurnichant par une paire de menottes, une vielle femme au regard mort qui avait l'air d'avoir attendu si longtemps dans cette salle qu'elle aurait pu y entrer en étant enfant et avoir grandit ici. MégaSteack pris donc un magasine traînant sur le comptoir, le titre disait: "Bonne année 2002".
Il attendit une bonne trentaine de minute quand un poney grassouillet à la crinière rousse, et en tenue de service couverte de sucre provenant certainement d'un donut ou autre boucheur d’artère entra dans la pièce. Il invita le pégase à le rejoindre dans un petit bureau auquel était attablé un licorne. Ce licorne portait le même uniforme de service que son collègue, mais nettement plus propre et arrangé. Il l'invita à s’asseoir.

-Bonjour. Je suppose que vous êtes là pour l'annonce. Alors écoutez. Je vois bien dans vos yeux dénués d'intelligence et votre dégaine de clochard que vous ne valez rien. dit l'inspecteur de police sur un ton très clame, Mais le fait est que je manque cruellement de personnel, et vous avez surement lu les journaux. Dites, vous savez lire au moins?
Le pégase hochât timidement la tête. Il avait effectivement lu ça dans les journaux. Un "tueur", ou peu importe ce que c'était, s'attaquait aux malheureux décidant d'effectuer des promenades nocturnes. Envolés ses rêves d'un titre facile en arrêtant les garnements voleurs de bonbons...
-Oh! Enlevez ce.. torchon que vous portez! Vous feriez peur à un Ursa Major! Starshield! Fillez lui un uniforme de stagiaire!
Le gros roux tendis un uniforme bleu clair au pégase, sans insigne ni casquette, le stricte minimum, quand un pégase vert entra dans le bureau, paniqué:
-Chef! On... On en a trouvé un autre..!


Le trajet un voiture fût long et silencieux. Le véhicule était plutôt grand, abritant les deux inspecteurs de police, le pégase, ainsi que deux autres poneys, portant la même tenue que lui, surement recrutés à la va-vite, tout comme lui. L'inspecteur fût le premier a descendre de la voiture noir, vêtu d'un imperméable marron. MégaSteack put donc le voir debout pour la première fois. C'était un licorne à la robe blanche et à la crinière noire. Il était plutôt grand et portait un chapeau mou, recouvrant sa crinière gominée en arrière. En le voyant, le pégase avait l'impression de faire face à un de ces inspecteur des polars noirs des années 20. Il s’élançât à sa suite dans une ruelle bifurquant entre deux immeubles en brique, dans le quartier sud de la ville, un quartier réputé malfamé, sans rajouter ces crimes sordides. La rue était barrée par des voitures de fonction et les fameuses barrières jaunes que MégaSteack toucha du bout de l'aile, comme pour se convaincre qu'il était réellement sur une scène de crime.
Une équipe de cinq policiers discutaient nerveusement autours d'une bâche en toile. L'inspecteur s'approcha, faisant taire les murmures inquiets, et souleva la bâche, se couvrant le museau. Derière lui, MégaSteack eut un haut le coeur, et sortit au galop de la ruelle pour rendre, regrettant de s'être engagé, et tuant ses idées d'avoir une insigne en se la coulant douce...

Le soleil n'était pas encore levé, et une nuit noire enveloppait les ruelles sombres de la ville encore endormie. Après avoir transporté des passagers pendant toute la nuit, Broshi n'avait qu'une seule chose en tête : un repos bien mérité. Il détestait terminer son service à la gare Sud, surtout à cette heure-ci. Cela l'obligeait ensuite à traverser un quartier sinistre au moment de rentrer chez lui. Mais avec le temps, il avait fini par s'y faire. Il ne faisait même plus attention à l'odeur âcre et répugnante qui régnait dans cette zone, ni aux cris de démence qui venaient de temps à autre briser le silence inquiétant. Mais alors qu'il marchait à vive allure, il remarqua quelque chose d’inhabituel. Une étrange masse sombre semblait se dessiner au loin, dans la lueur à peine perceptible de l'éclairage défaillant. Broshi avait fait ce trajet des dizaines de fois en pleine nuit, il était persuadé de ne jamais avoir vu une telle chose auparavant. Sa curiosité le poussa à changer de cap pour déterminer de quoi il pouvait s'agir. Au fur et à mesure qu'il avançait, il commençait à entrevoir de vagues silhouettes. En fait, ce qu'il croyait être une seule et même grosse masse se révéla être un attroupement de près d'une dizaine de poneys. Cela était encore plus intriguant : à cette heure-ci il n'y a généralement pas un chat.

Il approcha. Les sept ou huit poneys étaient en cercle, silencieux et immobiles. Ils semblaient regarder quelque chose au sol, l'air hagard. Broshi tenta de regarder au centre du cercle, mais les poneys lui cachaient la vue.
-Que se passe-t-il ? , lança timidement le jeune poney.
La réponse ne vint pas. Ce n'est qu'au bout de quelques secondes que deux poneys se poussèrent d'un pas hésitant, permettant à Broshi d'approcher. Il jeta un regard et sursauta. Puis, il fit quelques pas en arrière. Sur le sol se trouvait un corps inanimé. Il tenta de reprendre ses esprits puis lança sur un ton inquiet :
-Mon dieu ! Il fau... il faudrait peut-être prévenir les autorités non ?
Personne ne répondit. Les autres poneys étaient comme pétrifiés.
Il se rappela alors qu'un commissariat se trouvait à seulement deux rues de chez lui. Il indiqua aux autres qu'il allait prévenir la police, puis rebroussa chemin. En vérité, il avait surtout trouvé une bonne excuse pour quitter cet endroit qui ne le rassurait pas.

Broshi avait repris son trajet mais quelque chose avait changé, il n'était plus dans la routine habituelle. Désormais, il scrutait le moindre mouvement, beaucoup plus préoccupé qu'auparavant. Après un bon quart d'heure de marche, il arriva enfin devant la façade défraichie du commissariat, alors que les premières lueurs du jour pointaient le bout de leur nez. L'intérieur était imprégné d'une forte odeur de café.

Il s'adressa à la licorne de l'accueil. Celle-ci nota sa requête d'un air blasé, puis lui demanda d'aller patienter dans la pièce au fond du couloir. Le jeune poney s’exécuta. Les minutes passèrent, et fatigué de sa nuit de travail, il commença à s'assoupir. Il fut réveillé en sursaut par un cri provenant de la pièce voisine :
-QUOI ? Pourquoi on ne m'a pas averti plus tôt ? M. l'Inspecteur va être fou de rage !
Un pégase vert vint chercher Broshi et le conduisit dans un bureau. Broshi lui expliqua en détail ce qu'il avait vu, puis répondit à ses questions. Il sentait que l'agent était très tendu, malgré son calme.
-On est sur le coup, merci pour votre aide. Vous pouvez y aller.
-Attendez, comment vais-je savoir ce qui s'est passé maintenant ?
-Désolé, seuls les poneys rattachés aux enquêtes sont autorisés à accéder aux dossiers. Maintenant sortez d'ici, c'est déjà assez le souk comme ça depuis cinq jours, on n'a pas de temps à perdre.
Cette réponse ne satisfaisait pas la curiosité envahissante du jeune poney.
-Alors vous n'avez qu'à me rattacher à l'enquête, je pourrais vous aider.
Broshi savait pertinemment qu'il allait regretter cette phrase, mais son envie d'en savoir plus était plus forte que tout.
-Vous avez des expériences dans le milieu ?
-Heu... non, mais je voyage beaucoup dans la région, cela pourrait être utile.
-Vous ne m'inspirez pas confiance mais... ce n'est pas comme si j'avais le choix. Enfilez ça et suivez-moi, vous allez guider une équipe vers le lieu du crime.

L'agent le conduisit vers un véhicule sombre, puis repartit dans le bâtiment. Dans la voiture se trouvait deux inspecteurs au visage grave, ainsi que d'autres poneys portant la même tenue que celle que Broshi venait de mettre. Il les salua puis s'installa...