Chapitre 1:

Le soleil n'est pas encore levé, le dortoir est calme, chaque soldat dort encore tandis que le bruit du ventilateur qui aère la salle fait un doux son à nos oreilles.

Moi, toujours éveillé, à l'idée juste que la grande réunion approche, attendais peut-être depuis déjà 1 heure, assis sur ma couchette. Je regardais rapidement ma plaque d'identité : « Brony Code, 5ème régiment des gardes impériaux. Section Forces D'élite ». Je reposais ma plaque quand un bruit assourdissant régna dans notre chambre. La porte s'ouvrit avec fracas, les volets s'ouvrit avec une vitesse qui m'impressionnais toujours, et là, devant moi, notre capitaine du 5ème régiment, Enorxirus.

Il me regarda, rapidement, avant d'hurler avec intensité :

-Regardez moi ça !! 6:00 du mat. ! Et le seul qui respecte ce foutu horaire, c'est Brony Code !! Bravo soldat !

et juste après, il secoua toutes les couchettes de mes autres camarades avec hardeur, si bien qu'ils finirent tous par terre. Normalement, il les réveillent toujours avec un bon vieux coup de taser mais là, il devait être de bonne humeur.

Là Tetrario lança en grognant :

-Arrh putain !!! On dort jamais bien dans ce trou à rat !! Tout le temps réveillé toutes les 2 secondes !!

Enorxirus balança de toutes ses forces son bolter en pleine gueule du poney, avant de lui coller une droite bien mérité, à être insultant comme ça, on ne ramasse que ce que l'on sème. En parlant d'Enorxirus, ce bon vieux capitaine Enorxirus, il a bien participé à des centaines et des centaines de batailles. Quand tu as ce mâle exemplaire à côté de toi, ton zèle ne peut-être que haut, il brandit toujours son épée énergétique et son bolter, et il fonce dans le tas d'ennemis, les tuant un par un.

Je le respecte avec tout mon honneur ! Nous, le respectons tous !

Bref, revenons à notre moment, à 6:15, nous étions tous habillés, et prêt à la grande réunion, et oui, nous avions été choisis comme garde du corps officiel des grands généraux de la Haute Garde Impériale, eux, allaient décider de notre avenir, aujourd'hui, comme chaque siècle, c'est la réunion de dissection des régiments morts, ceux qui ont perdus leur honneur, leurs soldats et leur bannière. Et le nôtre, le nôtre avait connu des défaites répétitives contre les orks du Système d'Ilaria, ces sales orks, quand tu en tue un, dix autres apparaissent de nuls part, nous sommes impuissant face à la menace, tout seul, contre eux, heureusement que les Spaces Ponys sont là, ils nous redonnent toujours ce qu'on perd.

La grande réunion approchait et le robot serviteur D-3 nous retardait en gloussant :

-regardez l'état du sol ! Impardonnable ! Vous resterez là tant que je ne m'expliquerais pas avec votre chef !!

Je commençais à perdre mon calme, j'ai failli, vous entendez bien, failli sortir mon épée et le découpé en lamelles de métal. J'étais assez connu dans le régiment, on m'appelait "l'assassin", j'avais beaucoup d'estime, personne n'osait me chercher, même pas les plus hauts gradés. Peu après ma prise de colère, le Capitaine arriva et cria :

-Laisse les passer, abruti, ils ont un rendez vous important !

le robot serviteur, gêné, acquiesça directement et parti dans le fond du couloir immense en grognant.

Après être montés dans l'ascenseur, je savais maintenant qu'on ne pouvait plus retourner en arrière. Notre avenir, notre destin, allait maintenant se jouer...

La montée fut très court, à peine rentré, à peine sortit, les minutes passaient vite, trop vite même, heureusement que le couloir est long...

Je n'osais pas regarder la tête des mes autres collègues à côté de moi, le seul bruit que j'entendais, c'était les grognements de Gungreur, il n'aime pas les réunions, le calme, ce qui l’intéresse, c'est le champ de bataille, le sang chaud des ennemis à peine morts.

Albrator, un autre gars de la 5ème, était surnommé le "roi tacticien" en raison de ses énormes qualités de tacticien (ça se tient) et d'orientation. Quand les ennemis avaient la malchance d'être repérés par poney, ce qui arrivait toujours, son bolter rugissait et le sang coulait à flot. Nous deux ensemble, dans la même équipe, l’escrimeur et le tacticien, les missions ne pouvaient que mieux se passer, les orks fuyaient comme des lâches, un gros troupeau de porcs, mais tôt où tard, ils mourraient.

Nous n'avions pas encore parcouru la moitié du couloir que cet imbécile de Tetrario se plaignit : « C'est long, merde ! ». Le chef régla sa visée nocturne pour pouvoir mieux observer le visage d'attardé de Tetrario :

« C'est quand que tu vas la fermer ta gueule ? Avance. »

Tetrario se tût, pour dire la vrai, ça n'est pas le meilleur d'entre nous, mais quand tu as besoin de courage et d'espoir, Tetrario est toujours là. Je l'aime bien sauf quand il se vante ou quand il se prend pour un chef, comme là, par exemple.

Une heure plus tard, MERDE ! On était toujours pas arrivé ! Je commençais à approuver ce qu'avait dit Tetrario, mais le capitaine rattrapa le coup :

« C'est bon les filles, on est arrivés ! »


La salle était immense, et la table au milieu relevait une des splendeurs de l'Adeptus Mechanicus. Enorxirus regarda sa montre, nous le suivions tous, sortant notre montre un à un, elle affichait 7:46. Eh merde, on était en avance ! Encore 44 minutes ! Tetrario murmura de colère :

« Et dire que j'aurais pu dormir encore un peu, bordel »

Enorxirus avait entendu et s'énerva à son tour :

« Putain t'est pas à ça près, il fallait dormir plus tôt alors !! Mais quelle chieur ce soldat, tu nous emmerdes !! »

Après la dispute, on resta tous de notre côté de la salle, à nos occupations courantes. Tetrario grognait et jurait tout en lustrant son badge de reconnaissance, Albrator révisait le texte qu'il allait peut-être prononcé pendant la réunion au sujet de notre régiment, Enorxirus se motivait tout en prononçant les prières impériales sans aucun objectif, les autres de l'unité leurs armes de défense tandis que moi, je les regardais s'équiper, se motiver, se préparer, et je souriais, souriais car je les voyaient, toujours vivants, après la grande guerre, les meilleurs combattants du 5ème régiment...

20 minutes......Il restait 20 minutes. On s'ennuyait comme des rats crevés. Mais la moitié était déjà passée, ce qui me rassurais bizarrement. Puis sans m'y attendre, le représentant entra dans la salle et cria à notre attention : « Préparez-vous ! Ils ont 16 minutes d'avance ! Ils arrivent ! ».

On souffla tous un bon coup ! La cérémonie approchait !

« Maintenant, c'est à nous de jouer !! » répliquais-je.

Par contre, c'est quoi l'adeptus mechani-truc ?