Bon, je n'ai pour le moment lu que le premier chapitre, et à peine survolé les commentaires, mais je ressens quand même le besoin de glisser un petit quelque chose à propos de ce que je viens de lire ; d'avance pardon si je répète un truc déjà évoqué.
Déjà, je trouve que c'est une très mauvaise introduction. On voit la déchéance d'un poney, sa résurrection sous les traits d'un autre, sa souffrance et tout ce qui va avec... et personnellement, j'ai senti qu'on aurait peut-être du avoir de la peine pour lui, de voir une telle transformation. Ça aurait pu très bien marcher, si on savait comment était le poney
avant. Là on a rien pour comparer, pour s'investir émotionnellement et être choqué par sa métamorphose ; on voit juste un type qu'on a jamais vu avant devenir méchant.
Autant alors commencer avec un personnage sombre et révéler ce qu'il avait été avant, et dans ce cas le passage du retour à la vie est superflu.
Ensuite, j'ai eu un gros problème avec un mot. Je cautionne l'usage de mot du registre soutenu quand ils sont bien utilisé, mais là ce n'est pas le cas. "Monochrome" est un terme de coloration, désignant qu'une seule couleur a été utilisée ; c'est un terme utilisé par les encreurs ou pour la photographie, entre autre. Il appartient au registre
technique, et son utilisation pour décrire un paysage est hors-sujet. De plus, si tu dis après qu'il y a des roses pourpres, alors l'endroit n'est pas "monochrome".
Je passerais sur les quelques fautes, les répétitions (monochrome, et l'adjectif imposant utilisé à quelques lignes d'intervalle pour désigner la même chose deux fois), et les quelques erreurs de concordance des temps, ça arrive. Par contre, j'ai trouvé pas mal de tournures et d'images assez mal choisi, comme "Je tâtais mes yeux avec mon sabot" qui me donne l'impression qu'il appuie sur son globe oculaire. Mais je me met sûrement le doigt dans l'œil en pensant cela...
Et "un être fortuit", littéralement ça voudrait dire "quelqu'un arrivé par hasard". Certes, c'est assez correct au niveau du sens, mais ce sont généralement les choses qui sont fortuites, pas les personnes.
J'ai aussi trouvé le récit très impersonnel, ce qui est plutôt un comble vu qu'il est raconté à la première personne. On a du mal à se représenter un lieu, on n'a aucune description du héros, que ce soit physique ou psychologique, juste un enchaînement d'images et de métaphores évoquant ce qu'il traverse et ressent, et encore c'est très en surface. Des paragraphes entiers pourraient être résumé en une ou deux phrases, en choisissant des images plus fortes au lieu d'en faire des caisses, par moment ça ressemble plus à du remplissage.
En bref, un premier chapitre impersonnel, plutôt lourd, dispensable, mais au moins y a de l'idée... je crois. Là encore on voit mal là où va le texte, il y a un sérieux manque de clarté. J'espère que ça se rattrapera sur le chapitre deux.
Note : Le document google drive s'appelle "Copie de Songes Corrompues". Ça fait un peu tâche je trouve le "Copie de". Mais c'est que mon avis
EDIT : Je viens de lire les commentaires, et j'ai quelques petits choses à dire, si l'on me permet de mettre mon grain de sel.
Lightpony a écrit :Comment marquer le lecteur sans user de grands mots au début du texte ? Nous sommes d'accord sur un point, nous parlons d'un récit épique, imaginez donc un récit épique qui commence comme ceci :
Schblblbl, descente aux abysses, ah !, boum, darkness...
Non, je ne suis pas d'accord, beaucoup de textes, parmi les plus épiques, commencent sans utiliser de grands mots au début. Des preuves ? Frodon Sacquet était pépère chez lui à fêter l'anniversaire de son Oncle au début de la communauté de l'anneau. Garion était garçon de ferme chez Faldor dans les premiers chapitres du Cycle de la Grande Guerre des Dieux. Althalus un simple voleur ayant du charme quand commence la Rédemption d'Althalus. Druss coupait des arbres dans un village paumé en montagne et vivait paisiblement avec sa femme et son père au début de Druss la Légende. Pug était un petit commis de cuisine dans un petit duché quand est lancé la trilogie de la Guerre de la Faille. On suit l'enfance de Drizzt Do'Urden pendant presque tout le premier tome de la Trilogie de l'Elfe Noir, et toute cette trilogie constitue son parcours initiatique avant que ne commence l'epicness dans la trilogie du Val-bise, et la trilogie du Retour au Source dont il est le héros.
Je peux trouver encore une dizaine d'exemple de récits épiques commençant par une situation normale, sans aucun "grands mots" dans ses premiers chapitres. Tout l'intérêt est de poser une situation provoquant une certaine identification, ou simplement montrer ce qui est "normal", et d'ensuite faire monter progressivement l'epicness, de laisser découvrir les enjeux, en décalage avec la situation initiale. On part d'une bourgade paisible, on tombe sur un anneau, on découvre petit à petit à quel point c'est dangereux en fuyant des méchants en robe noire, puis on finit par crapahuter dans des marécages, des champs de batailles, des cocons d'araignée, et ENSUITE on finit au dessus d'un volcan.
Lightpony a écrit :Seriez vous intéressés par un personnage dont la personnalité est déjà annoncé au début ? Moi non et pour une seule raison : l'on connaîtra déjà à l'avance les actions du personnage.
Je peux comprendre le fait que depuis longtemps, la plupart des récits conte la personnalité de chacun de leurs héros, cependant, je ne supporte pas ces méthodes.
Oui, je suis intéressés par les héros dont on connait dès le départ la personnalité. Pour la simple et bonne raison que les expériences qu'ils vivent au fil de leurs récits les font évoluer. On part d'un Hobbit pantouflard, on lui colle un magicien et il finit dans l'antre d'un Dragon à l'affronter avec tout le courage qu'il peut avoir. Et si on fait comme ça depuis si longtemps, ce n'est pas pour rien. De plus, sans pour autant révéler son passé, ses motivations ou autre pour le rendre le plus possible imprévisible, on doit au moins percevoir les grandes lignes de sa personnalité, sinon on peut juste avoir l'impression qu'il fait n'importe quoi.
Lightpony a écrit :Vous dites que Equestria est un monde paisible. Soit , je vous l'accorde, cependant, je n'aurais qu'à citer une seule chose :
Pony War Chronicles.
Et ne venez pas me dire que c'est l'hôpital qui se fiche de la charité.
C'est l'hôpital qui se fout de la charité. Comme l'a fait remarquer ToroPicana, il y a une différence entre ce que montre le show, et une fan-fiction créée de toute pièce pour être de la guerre avec des poneys. Tu ne peux pas dire que MLP est violent parce qu'un fan a juste utilisé des personnages pour créer quelque chose. C'est comme si je disais que, parce que j'ai écrit une fan-fiction avec des poneys qui se battent avec des giraf-potames qui tirent des lasers avec leurs tétons, qu'il faut pour autant considérer qu'en Equestria il existe des Giraf-potames qui tirent des lasers avec leurs tétons.
En plus je connais le gars qui a écrit PWC. Un type charmant.
Lightpony a écrit :Vous n'y trouvez pas d'originalité ? Cela ne regarde que vous

.
Vous dites ne rien y comprendre...
Je m'en vais attendre l'avis des autres lecteurs si, tout du moins, ils se manifestent, ce que j'espère grandement

.
Et si tout les lecteurs trouvent que, comme nous, il y a des choses à redire ? Certes, on ne peut pas contenter tout le monde, mais à moins de n'écrire que pour toi -ce qui est idiot quand on publie un texte dans le but d'être lu- il faut un minimum prendre en compte les critiques de tes lecteurs, que tu apprécies leur contenu ou non. Au lieu de simplement faire "bwaaaah, vous comprendez rien !", essaye de tirer parti des conseils qu'on te donne, surtout ceux de Vuld Edone, qui en plus d'être un très bon critique -la plupart du temps

- est un connaisseur en matière d'écriture, et en l'écoutant tu ne pourras que t'améliorer. De plus, tu as la chance d'avoir des écrivains de fan-fictions épiques qui te donnent leur avis sur ton texte, et il serait idiot de ne pas en tenir compte parce qu'ils te disent ce qui ne marche pas.
L'écriture, ça ne s'improvise pas, on ne peut pas simplement arriver avec de bonnes idées et s'attendre à ce que tout le monde aime tout de suite. Cela demande du perfectionnement, de l'acharnement, de se tromper beaucoup de fois avant de pouvoir produire de bons textes, et on ne peut pas éliminer les critiques négatives d'un simple "nan vous avez rien compris", surtout quand ce sont des critiques argumentées, pertinentes et constructives.
Sur ce, je vous laisse, je lirais la suite plus tard.