C'est comme si on me jetait avec violence dans la salle du trône. Le regard des gens, agressif et hautain, faisant fondre mon cœur, et, des larmes se mettent à couler le long de mes joues. Le soleil frappe fort ce jour-là, mes vêtements usés, déchirés, recouvraient avec peine de longues plaies suintantes. C'est comme si L’odeur que je dégage écœurait tout le monde.. J’en ai vu certains vomir tandis que d’autres se délectent.
Je suis tel un condamné avançant vers la chaise, le dernier siège sur lequel je vais me poser, avant de m'évanouir, ne laissant que peu de trace de mon existence dans l'esprit du peuple.
J'ai vu des tas de gens partir, des tas d'autres venir et, une ambiance qui s'est dégradé au fur et à mesure. Du moins, c'est ce que je pense et, honnêtement, je me cogne de votre avis.
Cela m'a poussé à réduire mon temps de visite ici, sept jours par semaine, puis trois, puis deux fois par mois, puis une fois par trimestre. J'ai raté trop de chose, je me suis éloigné, volontairement bien entendu, de la nouvelle communauté qui s'est formé.
J'ai tenté de m'intégrer, parfois, lorsque je ne me faisais pas ignorer ou envoyer promener... A quoi bon faire de l'humour lorsque les gens ne rient pas ? A quoi parler lorsque les gens ne nous entendent pas ?
Je pars, de manière définitive cette fois. Pour toujours. A jamais.
Je ne vous jette pas de pierre, loin de là, je ne resterai pas pour m'expliquer sur telles ou telles raisons. Je pars, parce que j'en ai envie. Parce que je n'ai plus d'attache, hormis nos chers poneys.
Trop de shitstorms, trop de changements...
Je ne vous manquerais pas, la plupart ne me connait même pas...
J'ai passé de super moments avec vous, mais l'aventure s'arrête ici. Avant qu'un énième corbeau ne se pose sur l'arbre Frenchy.

Adieux, mes frères et mes soeurs. Le meilleur reste à venir.