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[Privé]Une plantation un manoir et deux amants
Publié : 25 juil. 2013, 17:19
par Gabriel
Participants : Loopina & Papy_Loup
Il pleuvait ce jour la un peu comme par hasard quand ses récoltes avait besoin de pluie mais malgré le fait qu'il adorait la pluie State avait fermé toutes les fenêtres de son manoir mais rien n'y faisait l'orage était énorme et le manoir était devenu froid,glacial et humide même lui découragé était partit s'installer dans la pièce la plus grande et chaude de son manoir a savoir sa bibliothèque ou un gros bouquin, un verre de vin et un bon feu aidant l'y attendait que l'orage parte. les éclairs zébraient les cieux noirs de nuages d'orage il pensait être tranquille ce jour la en effet avec cet orage personne ne prendrais la peine de se déranger pour lui a part peut etre .. quoique non avec l'orage il ne recevrais pas sa commande de new Yearling ... Cherry avait beau etre la meilleure patissiere qu'il connaisse elle ne reuissirait pas a lui envoyer avant plusieurs jours l'orage semblait s'etre installer pour un moment donc il serait .. seul. Il était donc la un bon bouquin sous le sabot sirotant un verre de vin de sureau
Re: [Privé]Une plantation un manoir et deux amants
Publié : 29 juil. 2013, 17:02
par Gabriel
Il était vraiment tard, l'orage menaçait, il le savait et c'est pour cela qu'il s'était installé dans la bibliothèque .. le seul endroit qui n'avait pas l'empreinte de l'ancienne occupante du manoir.
Elle lui manquait beaucoup... après tout, c'était elle qui lui avait sauvé la vie étant petit. Elle avait veillé sur lui, sans qu'il le sache pendant son enfance malheureuse a l'orphelinat et maintenant .. elle était morte. Certes, elle se faisait vieille mais elle était morte d'une maladie si soudaine et si violente, que les échos de ses cris de souffrance lui revenait en mémoire, quand il se baladait dans ce manoir froid et sombre.
Il était devenu riche mais personne ne le comprenait, on l'invitait a des fêtes, on le draguait et le poussait à bout mais rien n'y faisait. Depuis qu'il était revenu du Tartare, il semblait avoir perdu goût à la vie et se laissait vivre à une existence terne et monotone, mais toutefois prolifique pour la fortune qu'il avait accumulé. Il avait bien essayé de renouer contact avec la société, mais la dernière fête avait été un fiasco... Alcool, violence, sexe, tout cela était trop pour lui, tant il se sentait fragile.
Tellement fragile, depuis qu'il était passé entre les mains de ce démon au milieu des champs de laves et des cris, ça l'avait brisé et tout mouvement brusque, cri ou autre, le terrifiait. Bien sûr, il avait gagné le droit de repartir du Tartare, mais à quel prix... le démon lui avait volé son innocence, il l'avait brisé et rendu a moitié fou et il se souvenait même encore de la malédiction qu'il avait proférée...''Tu donneras un plaisir intense aux autres, mais toi ne ressentiras rien.'' Il l'avait compris plus tard lors d'une soirée où il s'était laissée aller aux charmes d'une jeune aristocrate qu'il l'avait amené dans sa chambre, et se qui devait se passer se passa, sauf que ... il n'en avait retiré aucun plaisir, certes la jeune aristocrate avait prit son sabot de toutes les manières possibles, mais lui... rien. Il pouvait satisfaire une femme mais n'en retirait aucun plaisir. Ce démon était fourbe, vraiment fourbe, il satisferait ses compagnes en leur faisant goûter à un plaisir extrême, tandis que lui se contenterait de l'imaginer.
Il se mordit la lèvre, l'orage venait d'éclater et la pluie battait sur les fenêtres de la bibliothèque. Il se leva pour regarder l'orage, qui le fascinait depuis qu'il était petit, quand il entendit des coups affolés sur sa porte d'entrée et une ponette qui criait au secours. Il galopa le long du couloir jusqu'à la porte d'entrée et l'ouvrit dévoilant un spectacle des plus dégoûtants. Une ponette se tenait là, elle était écorchée, couverte de boue, et semblait affolée et en larmes. Mais, il remarqua tout de même les sacs, aux insignes de Cherry, et il invita la ponette à rentrer, en la drapant de sa cape qu'il avait dégrafé peu auparavant.
Entrez donc, Mademoiselle ! Cet orage est l'un des plus forts que la région n'ait jamais connu !
Re: [Privé]Une plantation un manoir et deux amants
Publié : 05 août 2013, 17:01
par Gabriel
L'orage se déchaînait sur les plantations de State, il perdrait sûrement beaucoup de ses plantes chéries, mais il n'y avait qu'une chose qui lui importait pour l'instant rassurer la jeune ponette. Il lui avait offert sa cape spontanément, en laissant apparaître la cicatrice d'une cinquantaine de centimetres qui lui zébrait le poitrail et regardait la jeune ponette tremblante, salie et apeurée. Il voulut la prendre dans ses pattes pour la rassurer, lorsqu'un eclair jaillit dans le ciel juste a côté de la maison, suivi de peu par un tonnerre qui le secoua dans les moindres recoins de sa carcasse.
Il avait fermé les yeux et sentit un poids le heurter puis le renverser d'un coup sur le tapis de l'entrée. Il ouvrit les yeux et vit la jeune ponette sur lui complètement tremblante de peur.
Il ne fit rien pour ne pas l'effrayer, mais frissonna agréablement lorsqu'elle chercha le contact avec sa criniere.
Certes, c'était une jeune ponette affolée mais il sentit la couche de glace sur son coeur fondre au contact mouillé de la pauvre créature.
Il attendit plusieurs minutes qu'elle se calme, sentant son coeur ralentir ses battements affolés et se changer en un lent battement regulier et calme.
Il la vit ouvrir les yeux et lui adressa un sourire aimable tandis qu'elle se relevait et commencait une longue tirade, auquel il adressa juste un sourire.
Elle allait partir, quand il lui dit :
"Vous voulez partir avec cet orage qui semble être le plus violent que la region n'ait jamais connu ?"
Il lui adressa un sourire chaleureux puis ramassa sa cape.
"Vous ne voulez pas rester ? Je suis un hôte discret, et mon manoir..."
Il regarda le Hall d'un air contrit.
"...Il est bien grand et vide en ce moment."
Il ramassa les gâteaux d'un air gêné, et dit à la ponette:
"Je suis désolé de vous avoir fait prendre de si gros risques"
*il prit les gateaux et disparut dans une piece à côté pour les y déposer, puis revint sur le seuil de la porte.
"Mademoiselle ? Si vous souhaitez rester, la seconde chambre en montant à l'étage est libre. Restez tant que vous le voulez, moi je dois sortir fermer les accès aux plantations."
Il deplia sa cape qu'il enfila prestement et sortit par la porte d'entrée, où il constata les dégâts d'un air amusé: la porte était griffée de part en part, et des copeaux de bois jonchaient l'entrée. C'est sur cette vision de sa porte en miettes, qu'il partit faire ce qu'il avait a faire.
Il ne lui dis pas,mais il espérer ardemment qu'elle reste ..
[Merci a Saki pour les corrections
]
Re: [Privé]Une plantation un manoir et deux amants
Publié : 30 août 2013, 21:32
par Gabriel
Le vent soufflait, battait, tailladait le poney sous toutes ses coutures. L'eau s'infiltrait dans son vêtement, le glaçant jusqu'à la peau et le faisant frissonner. Il était là dehors, à batailler contre les éléments pour mettre à l'abri certains plants rarissimes de sa plantation. Mais son esprit était loin, il réfléchissait sur le sort de la ponette qui avait croisé son chemin et espérait ardemmant qu'elle soit restée. Il finissait de fermer une barriere et de barricader une porte, quand son aile se deplia brusquement à cause d'une rafale et le plaqua contre le mur d'une serre, lui arrachant un horrible gémissement suivi d'un craquement sinistre.
*Oh puttaaainnnnn !!!!!!*
Il se tenait l'aile qu'il savait brisée en gémissant, des larmes roulant le long de son museau, laissant des traces sur son pelage déjà mouillé. Il secoua sa tête, arracha un bout de son vêtement et s'en fit une attelle avec un morceau de bois qui traînait miraculeusement sur le sol.
Il gémissait en serrant fort son aile plaquée sur son épaule, puis secoua sa tête en faisant voleter sa courte crinière mouillée et se remit en route pour le manoir. Il l'apercevait sous les lourds nuages d'orage ..Son manoir, le manoir qu'il avait toujours espéré posséder. C'était un rêve de gosse pour lui, l'orphelin de Canterlot .. Abandonné de ceux qui l'aimaient, vivant de peu, au jour le jour dans cet orphelinat sordide.
Il porta le sabot à la cicatrice qui, comme un long sourire malsain, lui zébrait le poitrail; souvenir de cette rixe avec les gardes pour sauver la jeune fille d'un viol qui aurait gâché sa vie ... La hallebarde du garde ne l'avait pas raté, et il s'était réveillé 3 semaines plus tard avec un beau souvenir de ses prétentions d'aider les autres.
Un coup de tonnerre retentit, le sortant de ses pensées. Il regarda le lac où des milliards de mini cratères crevaient la surface du lagon. Il adorait ces moments là, mais son aile blessée lui rappela sa présence et il gravit lentement les marches du perron, ouvrit la porte et se plaqua contre elle en la refermant et en laissant aller un long gémissement. Son aile le lançait et il laissa perler une légère larme qui tomba sur le tapis de l'entrée. Il attrapa une serviette et se sécha précautionneusement, tressaillant quand le tissu de la serviette touchait son aile blessée.
Ayant fini son brin de toilette, il remonta les marches et s'engouffra dans la première chambre et regardait ses vestiges de voyage : son katana qui luisait faiblement dans sa vitrine et son armure resplendissante. Il sourit faiblement en caressant l'armure ..Elle lui avait tant sauvé la vie sur les routes. Il était rangé maintenant, mais sa vie morne de châtelain l'ennuyait profondément et même Akroo lui manquait. Il eut un léger rictus au souvenir de l'esprit démoniaque qui le harcelait. Sa présence lui manquait un peu, mais c'était agréable de ne plus avoir d'ennuis à cause d'idées malsaines de sa part. Il se retourna pour aller dans la salle de bain quand il la vit .. Son sang ne fit qu'un tour quand il vit la ponette resplendissante ressortir de SA salle de bain. Elle avait vu l'armure et le katana .. Il lui adressa un regard froid et sa voix se fit menaçante quand il proféra :
Que faites-vous ici ?....
Il détaillait la ponette de son regard froid. La tension qui l'animait n'avais rien de sexuelle. Il était énervé, paniqué, et franchement pas sûr de ce qu'il fallait faire. Il s'était appuyé sur sa commode en ébène, son regard froid détaillait la ponette sous toutes ses coutures. Certes, elle était belle et attirante, mais il se souvenait de sa malédiction et, de toute façon, il n'était pas d'humeur en ce moment pour draguer une éniéme pouf qui ne le voulait que pour son argent ou ses capacités sexuelles. Il était blasé et la ponette l'intriguait ..
Re: [Privé]Une plantation un manoir et deux amants
Publié : 11 déc. 2013, 22:47
par Gabriel
State regardait la ponette droit dans les yeux. Celle qui, d'ailleurs, semblait complètement s'en foutre ; ce qui l’énervait encore plus. De quel droit ce permettait-elle de le snober comme ça ? Elle était chez lui, dans sa chambre, avec ses secrets à portée de patte ! Jamais personne n'avait autant oser braver l'interdit de sa chambre, se laisser aller à pénétrer son intimité la plus profonde..l'endroit où il aimait s’étendre et penser à son avenir si peu prometteur au milieu de cette société qui le rebutait parfois.. Il avait confiance en cette chambre. C’était l'endroit où il amenait les plus exceptionnelles de ses compagnes, où il s'adonnait à leur donner ce qu'elles voulait de lui après tout.. du sexe du sexe et toujours du sexe... State en était dégoûté et d'autant plus furieux car à cause de la ponette. Il se faisait une réflexion étrange et qui le déconcentrait, mais il ne pouvait s’empêcher de l'admirer. Le culot, l'audace et la témérité à l’état pur. Cela lui plaisait assurément, car c’était ce qu'il recherchait en amie, ou en compagne. Des gens qui lui donnaient du fil a retordre. Elle était belle, il devait l'avouer. Une fois sa crinière lustrée et son pelage éclatant, elle semblait divine mais la colère de State lui empêchait d’être objectif.
Soudain une émotion passa dans les yeux de la terrestre et étonnamment, elle fit la moue et plaqua ses oreilles sur le côté en signe de soumission et d'excuse. State était halluciné. Elle changeait de masque vraiment vite. Avait-elle remarquée qu'elle n’était pas dans la chambre des invités mais dans la sienne ? l'antre de State ?
« Ho je... Je... Je suis désolée je pensais que... Que.. Excusez-moi, on a du mal se comprendre. Je... Je comprend votre colère, j'aurais du me dire plus tôt que... Que ça ne ressemblait pas vraiment à une chambre d'ami... Hn... »
State se calma légèrement. Elle ne semblait pas avoir remarquer les étranges objets qui l'entourait et semblait même lui adresser un regard navré et avoir remarqué l'aile de State. Il en avait bien vu d'autre et l'aile le lançait douloureusement, mais c’était pas gênant. Elle s'approcha et effleura du bout du sabot l'aile de State, se couvrant à nouveau de boue.
Le simple contact du sabot sur son pelage lui donna un réconfort qu'il n'avait pas eu depuis longtemps. Elle .. prenait soins de lui ? c’était une blague ? Comment une ponette pouvait changer de comportement aussi vite ? Tantôt narquoise, tantôt désolé, tantôt.. gentille ? Elle le fascinait alors qu'elle le poussait avec douceur jusqu'à la salle de bain où elle l'assit sur un tabouret et attrapa une éponge pour le nettoyer, lui et son aile, dont il commençait à écouter les gémissement de douleur aiguë. Elle prit vraiment soins de bien nettoyer avec une douceur apaisante puis remonta, comme une ponette expérimentée, l'aile et palpait l'endroit où il avait vraiment mal.
« ... Il va falloir vous emmener à l’hôpital... »
Comme pour rappeler sa présence narquoise, l'orage trouva bon de se signaler avec un éclair qui tomba sur ses cultures et un roulement de tambour qui fit trembler légèrement State. L'orage était juste au dessus d'eux ; Les cultures étaient à l'abri et le manoir solide alors state était confiant alors qu'elle jetait un œil vers la fenêtre regarder les arbres à moitié couchés par la puissance du monstre qu’était cet orage. Pas le pire connu par state, mais quand même imposant.
Elle prit doucement l'éponge entre ses dents et s'affaira à nettoyer le museau du pégase bleu. Elle prit son temps et lorsqu'il fut propre, au moins de la tête, elle l'observa un instant. Créant une légère tension dans le cœur du pégase. Une tension non pas physique, mais morale. Elle était vraiment belle et ses yeux.. il s'y plongea un moment alors qu'elle approchait son museau pour que leur lèvres brièvement se frollent
Elle recula brievement comme si elle venait de recevoir un coup de pied et le pégase ne comprit pas vraiment ce qu'il se passait alors qu'elle s'adressait a lui
« Ouais, vous devriez vous lavez, j'attends en bas. »
Elle sortit de la salle de bain avec un air digne alors que le pégase, hors de son champ de vision, se levait brièvement renversant son tabouret. Alors qu'il entendait un bruit de sabots précipités, il se lança a la poursuite de la ponette et, une fois arrivé dans le hall d'entrée, le spectacle qui s'offrait à lui lui fendit le cœur .. le spectacle d'une âme meurtrie et d'un cœur en miette.
Elle était la tremblante, essayant d'ouvrir la porte, des larmes roulants sur ses joues, sa respiration haletante et erratique ..une crise d'angoisse. Il savait les reconnaître car il en faisait souvent depuis le tartare. Une barrière se leva dans l'esprit du pégase alors que, silencieusement, il s'approchait de la ponette affolée et vint la prendre dans ses bras forts d'années de combats.
« -Calmez vous..je suis là maintenant. »
State la regarda profondément dans les yeux, de son regard le plus doux et le plus calme, alors qu'il la tenait dans ses bras pour calmer la ponette qui avait su craqueler la carapace du nobliaux qu'il était pour venir décocher une flèche à son âme. Ses yeux.. elle avait des yeux verts limes si profonds... il se perdit a la contempler.
« J'en fait beaucoup aussi..alors écoutez moi. Il va falloir que vous vous calmiez respirez plus lentement. »
Il lui dit cela en la tenant toujours dans ses pattes rassurantes et avec ses yeux qui ne cachaient rien de sa sincérité a vouloir l'aider.
Re: [Privé]Une plantation un manoir et deux amants
Publié : 19 janv. 2014, 14:40
par Nouti
! | Nouti: |
Verrouillage suite au départ d'un des deux participants |